Un androïde travesti plus folle que nature, un commandant cyborg follement en amour avec son second, un clone d’un sex-symbol qui ne trouve son identité propre que dans le S&M et une chef de sécurité toujours prête à sombrer dans les bras de l’une de ses coéquipières.
Voilà les membres du CosmoQueer qui, pour sauver la galaxie d’un président fasciste qui n’assume pas son homosexualité et de l’Église de la Superficialité Salutaire qui change les paramètres de la mode toutes les 24 heures, doivent accompagner un extraterrestre, ayant l’apparence d’un pénis géant, faire un tour guidé des attractions touristiques de la galaxie. Tout çà alors que le président, à bord du Starstraight, tente de contrecarrer leur mission.
Pour ceux qui s’en souviendraient, il s’agit de la suite de CosmoQueer, publié en 2000. L’histoire est amusante et joue avec les lieux communs de la culture gaie. Toutefois, j’ai les mêmes réserves que pour le précédent volume.
La psychologie des personnages est en effet des plus rudimentaires et la conclusion est quelque peu précipitée, comme si l’auteur ne savait plus exactement comment terminer son récit. Bien retravaillé, le récit ferait sans doute un sujet de film fort amusant.
Une lecture d’été très, très, très légère.
CosmoQueer vs Starstraight / Kevin Saad. Montblanc : H&O, 2001. 191p.