Nous sommes à Londres, en 1934, et la Grande Dépression économique bat son plein. Paul Lemoyne, un jeune homme issu d’un milieu des plus pauvres, tente par tous les moyens de s’extirper de sa misérable condition, mais sans grand succès.
C’est alors qu’il se fait embaucher au Palace of Varieties – l’équivalent du Théâtre des variétés – et réalise rapidement que des options beaucoup plus lucratives s’offrent à lui pour se constituer rapidement un capital.
Il se jette rapidement, et pour son grand plaisir (ainsi que le nôtre), dans les bras de la prostitution. Mais Paul est un peu étourdi et dépense sans compter. Il se retrouve rapidement dans l’épineuse situation où il doit rembourser rapidement des dettes astronomiques et, malgré son talent, il ne peut bientôt suffire à la besogne.
C’est alors qu’il rencontre le mystérieux Albert Abbott, qui l’engage dans son “écurie” et lui permet de s’élever rapidement au-dessus de sa condition. Mais Paul éprouve un sentiment trouble face à ce dernier : une haine tenace entremêlée d’une fascination. Qui se cache derrière ce visage glacial mais indéniablement séducteur ?
Un roman érotique des plus réussis dans lequel le lecteur se trouvera plongé dans des scènes plus érotiques les unes que les autres. Les personnages demeurent par ailleurs relativement complexes et il est donc possible de réellement s’y intéresser.
Le récit se clôt à l’aube de la Deuxième Guerre mondiale et annonce une suite que l’on ne peut attendre qu’avec impatience.
The Palace of Varieties / James Lear. Londres : Zipper Books, 2003. 280p.
