En 1758, en plein coeur de la Guerre de Sept Ans, Lord John se retrouve, bien malgré lui, mêlé à de mystérieux événements qui concernent l’histoire de sa famille.
En effet, 17 ans plus tôt, son père fut retrouvé mort, un pistolet à la main. L’événement fut rapidement étouffé, mais un voile de honte se déposa néanmoins sur le nom de la famille. Par ailleurs, plusieurs murmurent que sa mort visait à détourner l’attention de son rôle d’agent jacobite (en faveur des Stuarts et, donc, considéré comme traître à la Couronne d’Angleterre).
Des pages du journal de son père, que l’on disait brûlées, font soudainement leur apparition et semblent laisser poindre un scandale beaucoup plus grand et complexe qu’on ne pouvait le subodorer au départ.
Mais Lord John doit également faire face à ses propres secrets. En effet, sa mère étant sur le point de se remarier, il fait la rencontre de son beau-père et, surtout, de Percy, le fils de ce dernier.
Il réalise alors qu’il a déjà rencontré celui-ci dans une maison de débauche, il y a quelques années, une maison qui n’était fréquentée que par des hommes. Rapidement, les deux hommes ne peuvent cacher le désir qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Évidemment, l’intolérance de l’époque au niveau des amours masculines les oblige à être d’une grande discrétion quant à la consommation de leur passion.
Un roman fort bien écrit, qui n’est pas sans rappeler des atmosphères propres à des auteurs comme Jane Austen ou, même, Charles Dickens. Les amateurs de romans historiques devraient y plonger à cœur joie.
Lord John and the Brotherhood of the Blade / Diana Gabaldon. Scarborough : Doubleday Canada, 2007. 495p.