Le siècle des Lumières pointe son nez, l’action se déroule au 18e siècle et nous entraîne dans le sillage d’Henry, un adolescent de petite noblesse doté d’un physique hors du commun.
Ce dernier ne partage pas les goûts de ses compagnons pour le sexe féminin et devient bien rapidement l’amant du comte d’Ystirac, qui en fait un parfait gentilhomme et l’initie à la débauche qui règne dans certains cercles secrets de la France.
Lors d’une orgie particulièrement endiablée, Henry fera perdre la face au prince Kropotkine en soutenant les assauts répétés d’un Maure au membre surdimensionné. L’aristocrate jure de faire mordre la poussière à cet insecte qui lui assené un tel camouflet.
Il ne peut cependant s’empêcher de remarquer au passage les charmes indéniables du jeune homme. Saura-t-il conjuguer le plaisir de la luxure et celui de la vengeance?
Philippe Gimet brosse un portrait amusant des secrets d’alcôve au rythme des dernières années d’un Roi Soleil vieillissant! Le sexe y est, évident, maître et roi, mais l’auteur a également su y dresser un contexte historique qui saura plaire à plusieurs.
Il faut noter qu’il s’agit du premier volume d’une série et que d’autres aventures sont donc à prévoir.
Le sceau de Kropotkine / Philippe Gimet. Bézier : H&O, 2008. 219p. (Les mémoires d’un bardache, vol. 1).
