Premier recueil de poésie de David Ménard qui y adresse une supplique à celui qui n’est plus. Non pas que l’homme ainsi évoqué ait quitté la vie, mais bien plutôt qu’il a quitté sa vie.
Au fil des pages de cet acte de dévotion modulé en neuf temps, il se remémore les moments clés, les promesses tenues, celles à venir tout autant que les fausses. L’ensemble est un heureux mélange de délires irrévérencieux mâtinés de moments d’une sensibilité à fleur de peau.
L’auteur a un talent indéniable pour évoquer l’indéfinissable en phrases-chocs qui sont autant de perles dans ce chapelet de passion à vif qu’il nous présente.
« Le désir a des yeux dans lesquels il est trop facile de plonger le regard »
Neuvaines / David Ménard. Montréal : Éditions de l’Interligne, 2015. 142p.