Mardi, 17 juin 2025
• • •
    Publicité

    Cancer du sein : les lesbiennes aussi !

    Le cancer du sein ne concerne pas que les hétéros mais aussi les lesbiennes. Être lesbienne ou bisexuelle n’influence pas directement la fréquence du cancer.

    Dans les pays économiquement développés, 1 femme sur 8 sera touchée par la maladie. Hélas, des études ont démontré que les femmes lesbiennes prenaient moins soin de leur santé que les femmes hétérosexuelles et se soumettent que plus rarement au dépistage via une mammographie.

    De plus, en moyenne, les lesbiennes et les femmes bisexuelles ont un enfant après l’âge de 30 ans, ce qui augmente le risque du cancer du sein. Au-delà du cancer du sein, beaucoup de lesbiennes pensent qu’elles n’ont pas besoin de contrôles gynécologiques réguliers, alors que c’est faux.

    Grâce au dépistage précoce, la moitié des cancers du sein sont décelés alors qu’ils mesurent moins de 2 cm! Ce niveau de détection permet d’atteindre de très hauts taux de guérison tout en réduisant considérablement l’agressivité des traitements appliqués. Il est donc important de vous informer sur le cancer du sein et son dépistage car cela peut réellement vous sauver la vie.

    Que faire ?
    L’auto-examen est déjà un bon début quand on est jeune. Dès l’âge de 25 ans, idéalement une semaine après les règles, effectuez un examen visuel attentif des deux seins. Recherchez n’importe quelle modification de votre sein par rapport au mois précédent: changement de la texture de la peau, suintement du téton, grosseur ou ride atypique, rétractation ou indentation du téton. En cas d’anomalie, il ne s’agit pas automatiquement d’un cancer, mais il est alors nécessaire de consulter son médecin, même si un dépistage a été réalisé peu de temps auparavant.

    Une fois par an, demandez également au médecin traitant ou au gynécologue de vous examiner les seins (examen visuel et palpation). Votre médecin traitant ou un gynécologue pourra également vous prescrire les examens nécessaires, notamment s’il estime que vous avez des facteurs familiaux de risque de cancer du sein. Ce suivi médical doit avoir lieu tous les 6 mois ou tous les ans à partir de 30 ans.

    A partir de 50 ans
    Votre médecin traitant ou votre gynécologue vous fera pratiquer une mammographie tous les 2 ans. En France, le «dépistage organisé» est accessible aux femmes à partir de 50 ans et jusqu’à 74 ans.

    Les facteurs de risque
    Dans les brochures éditées par les associations LGBT (voir plus bas), une liste de facteur de risques est indiquée dont…

    – Être une femme, surtout si vous avez plus de 50 ans.
    – Avoir eu un ou plusieurs cas de cancers du sein dans sa famille.
    – Présenter certaines anomalies non cancéreuses du sein.
    – Ne pas avoir d’enfant ou avoir eu son premier enfant après 30 ans.
    – Avoir été réglée avant 12 ans.
    – Être ménopausée après 52 ans.
    – Prendre des hormones pendant plusieurs années après la ménopause.
    – Consommer de l’alcool.
    – Prendre du poids après la ménopause.
    – Avoir un mode de vie sédentaire (peu de sport, d’activités physiques…).

    Mais attention: les cancers du sein atteignent souvent des femmes qui ne présentent pourtant aucun facteur de risque particulier. De même, avoir une ou plusieurs prédispositions ne signifie pas que l’on développera automatiquement la maladie.

    Les transgenres concerné(e)s aussi
    Souvent oubliées, les femmes transgenres sont concernées du fait que le traitement hormonal est axé sur la prise d’œstrogènes à vie, favorisant le cancer. Un suivi régulier et auto-examen (voir plus haut) sont indispensables.

    De même, les garçons trans’ (femme vers homme) doivent être vigilants même après l’ablation des seins surtout si des cas de cancers du sein dans la famille ont déjà été diagnostiqués.
    Parlez-en autour de vous…

    Parlez-en à vos amies, à votre mère… à toutes les femmes qui, à partir de 50 ans, ont droit à un dépistage pris en charge à 100% par l’assurance maladie tous les deux ans. Pratiquée tous les 2 ans, cette mammographie permet de réduire de 30% la mortalité spécifique des femmes de 50 à 69 ans, après 7 à 13 ans de suivi.

    INFOS | rubanrose

    Du même auteur

    SUR LE MÊME SUJET

    LEAVE A REPLY

    Please enter your comment!
    Please enter your name here

    Publicité

    Actualités

    Les plus consultés cette semaine

    Publicité