Vendredi, 4 octobre 2024
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    Le phénomène JoJo Siwa

    Pour la trentième saison de l’émission très suivie Dancing with the stars, JoJo Siwa (de son vrai nom Joelle Joanie Siwa) a marqué l’histoire de la production en devenant la première participante à danser avec un·e partenair·e de même sexe. Une «révolution» sur le petit écran.

    Avec plus de 40 millions d’abonné·es sur Tiktok et 12 millions sur YouTube, celle qui avait atteint les 58 millions de vues en révélant son homosexualité dans une vidéo TikTok sur l’air de Born This Way de Lady Gaga, est devenue en un peu plus d’un an une icône de la culture lesbienne chez nos voisins du Sud.

    « Qu’est-ce que ça fait d’être une icône gaie ? », l’interroge Ellen DeGeneres, elle aussi icône queer et animatrice télé à succès. « C’est incroyable », lui répond la concernée, « des gens me disent : j’aurais aimé avoir quelqu’un comme toi quand j’étais plus jeune », déclare-t-elle.

    Un coming out reste encore, comme elle le dit-elle même, une grosse affaire dans l’industrie américaine du divertissement où peu de personnes ont osé révéler leur homosexualité, le plus souvent de peur que leur image en pâtisse.

    D’autant plus que Jojo Siwa s’est faite connaitre par sa participation à Dance Moms, une émission de télé-réalité qui suit des danseuses en devenir qui participent à des compétitions dans l’espoir de devenir une star et satisfaire leur coach tyrannique, Abby Lee Miller. L’émission s’inscrit dans une vision stéréotypée de la famille. Pendant que les mères se disputent en se lançant des pics à longueur de journée, il est attendu des apprenties danseuses, qui ont entre huit et 14 ans, qu’elles réussissent dans le monde de la danse, au prix d’un bodyshaming répété. Autant dire que des sujets comme l’homosexualité ou la transidentité y sont peu ou pas abordés.

    Mais les choses sont en train de changer et c’est en partie grâce à Jojo Siwa. Après son coming out mais elle est devenue à son tour une porte-parole de la communauté LGBTI+.

    « Ce n’est pas grave d’être un petit peu différent·e, on ne devrait jamais avoir peur d’être différent·e. C’est quelque chose qu’on devrait célébrer », a-t-elle d’ailleurs déclaré, se félicitant que son jeune auditoire puisse avoir un modèle d’acceptation.

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