Grande primeur à Image + Nation : Sugar Highs, la plus ambitieuse série de la chaîne OUTtv, illuminera les écrans de ce festival montréalais des mois avant de se retrouver au petit écran. Joey Beni y jouera le rôle d’un beau mec qui, ne voulant que s’entraîner, empoigner sa console de jeux vidéo et perfectionner ses sauts en skateboard, décide de s’entourer de généreux sugar daddies pour l’aider à joindre les deux bouts.

Le 24 novembre, cet acteur américain foulera le tapis rouge du Centre PHI en compagnie du grand cinéaste canadien Thom Fitzgerald. Il prendra part à une projection spéciale et à une conversation avec l’auditoire présentées par le Fonds des médias du Canada, important bailleur de fonds de cette série télévisée. Pour marquer le coup, nous avons eu un tête-à-tête exclusif avec la star.
Ce mois-ci, vous êtes un invité d’honneur du festival Image + Nation. Comment avez-vous réagi en apprenant la nouvelle ?
Joey Beni : J’ai été tellement surpris ! Je ne suis pratiquement jamais invité où que ce soit, sauf aux fêtes d’anniversaire de mes amis. J’ai vraiment hâte, car j’aime beaucoup aller dans des festivals de ce genre pour voir sur grand écran les histoires créées par d’autres personnes créatives. C’est très inspirant pour moi.
Êtes-vous déjà allé à Montréal ?
Joey Beni : Non, ce sera ma première fois. J’ai déjà mis les pieds à Halifax. J’ai aussi fait une courte escale à Toronto, mais je n’ai pas eu la chance de visiter cette ville, car je suis resté dans l’aéroport. De temps en temps, j’aime prendre un week-end de congé pour découvrir une nouvelle ville, un nouvel endroit. Montréal sera amusante à explorer.
Vous serez dans la métropole pour présenter la série Sugar Highs, qui sera diffusée plus tard cet hiver sur OUTtv. Que pouvez-vous nous révéler sur cette série ?
Joey Beni : J’ai eu énormément de plaisir à la tourner. Je me souviens que j’éclatais de rire en lisant les textes. Je pense que le public s’amusera tout autant en la regardant. Elle raconte l’histoire de trois colocataires qui, incapables de payer leur loyer, décident de se trouver des sugar daddies. Mais les choses se compliqueront drôlement pour eux…

Le monde a-t-il besoin de sugar daddies et de sugar babies ?
Joey Beni : Je pense que oui. Tout est une question d’offre et de demande !
Ce n’est pas la première fois que vous travaillez avec le grand Thom Fitzgerald. Quel genre de réalisateur est-il ?
Joey Beni : Thom est génial, très calme et a un bon sens de l’humour. Avant de tourner une scène qui implique des mouvements, il permet aux comédiennes et comédiens d’habiter tout l’espace disponible sur le plateau afin qu’ils trouvent du naturel dans leurs gestes. Il fait ensuite quelques ajustements techniques en s’assurant que tout le monde est bien à l’aise. Moi, j’essaie de le faire rire chaque jour. J’ignore s’il rit vraiment avec moi ou s’il fait semblant de rigoler afin de se débarrasser de moi. Je préfère la première option.
La deuxième saison de Sugar Highs est déjà entamée. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Joey Beni : Toute l’équipe est excitée ! Pour l’instant, je sais seulement qu’il y aura quelques nouveaux visages et que nous tournerons à Halifax.
Vous n’êtes pas né à Los Angeles. Qu’est-ce qui vous a poussé à déménager à Hollywood ?
Joey Beni : Je suis né à San Diego. J’ai vécu peu de temps en Floride pour ensuite passer la majeure partie de mon enfance à Virginia Beach, en Virginie. Après avoir terminé l’école secondaire, je me sentais perdu puisque rien ne m’intéressait réellement, mis à part le cinéma. Je rêvais tellement d’aller à Los Angeles pour jouer dans des films, car j’aimais faire des spectacles devant mon entourage en bas âge, ainsi que du théâtre communautaire en vieillissant. Pour concrétiser mon rêve, j’ai donc décidé de travailler fort pendant deux ans en vue d’économiser de l’argent et de rouler jusqu’en Californie. Même si cette aventure me paraissait excitante et effrayante à la fois, elle aura été la meilleure décision de toute ma vie.
En plus d’être acteur, vous êtes aussi auteur. L’écriture a-t-elle fait de vous un meilleur comédien ?
Joey Beni : Assurément. Lorsque je lis un livre bien écrit, je comprends plus facilement l’histoire et ses personnages. Je peux également mieux connaitre les motivations, désirs, réactions et comportements des protagonistes. C’est la même chose pour un acteur devant un scénario bien ficelé : il a de meilleures pistes pour bien préparer son rôle.
Pouvez-vous nous dévoiler un fait inédit sur vous ?
Joey Beni : Eh bien, je suis allé deux fois sur l’équateur, dans deux continents différents. Une fois en Ouganda et une autre fois en Équateur.
Il y a une dizaine d’années, vous avez participé à The Hook Up, une télé-réalité de rencontres amoureuses. Qu’avez-vous appris sur vous ?
Joey Beni : Wow, The Hook Up ! Ça fait tellement longtemps ! Je me souviens que mon ami était l’un des participants et qu’il devait inviter trois copains pour l’aider à choisir la personne avec qui il sortirait. Moi, je portais une chemise vert lime… et j’ai appris que cette couleur ne m’allait pas du tout.
En mars, vous avez enflammé le Web avec une capture d’écran de vous complètement nu dans la série télévisée Demonhuntr. Avez-vous été surpris de la réaction des internautes ?
Joey Beni : Oui ! J’ai tourné l’épisode en 2019, avant la COVID, à un moment où j’acceptais encore tous les contrats que je pouvais. Je me souviens d’avoir été sur le plateau une heure ou deux. C’était simple et rapide, car je pensais que ce projet allait devenir une websérie possiblement peu populaire.
Le jour même, j’ai commencé à avoir une foule de nouveaux abonnés sur Instagram, sans trop savoir pourquoi. Trois ans plus tard, j’ai finalement découvert que je faisais partie d’une énorme base de données d’acteurs ayant fait de la nudité ! C’est une personne de mon groupe d’abonnés qui m’a envoyé le lien vers cette base en message privé. J’ai bien ri avec mes amis en lisant la section des commentaires. Alors, tout va bien !
Vous serez en une de l’édition de novembre du magazine Fugues. Comment vous sentez-vous ?
Joey Beni : Dude, c’est vraiment cool. Je n’ai jamais fait la couverture d’un magazine. Je vais l’encadrer. J’espère que les exemplaires ne resteront pas trop longtemps sur les présentoirs.
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