Alors que de nombreux constructeurs multiplient les véhicules électriques dans leur gamme, le Japonais Nissan se retrouve dans le peloton de queue. Pourtant, il a été l’un des tous premiers à produire de série un véhicule électrique en 2012, la Nissan Leaf. Toujours produite, la Leaf a perdu un peu de son aura même si elle a évolué plusieurs fois au cours de son existence. Mais il manquait à Nissan un modèle qui puisse rivaliser avec d’autres manufacturiers. L’arrivée du VUS Ariya plus grand et plus gros que la Leaf devrait satisfaire une clientèle qui recherche la sécurité, la fiabilité et la qualité. Clientèle qui doit aussi faire preuve de patience. L’Ariya arrive encore au compte goutte chez les concessionnaires.
De la taille d’un Nissan Murano, l’Ariya affiche une ligne qui se fond dans le style actuel. De loin, on pourrait la confondre avec le Vokswagen ID.4 qui joue dans la même catégorie. Comme beaucoup de modèles de ce type, on maximise des lignes qui favorisent l’aérodynamisme pour favoriser l’autonomie du véhicule. À ce titre, Nissan propose quatre modèles différents de l’Arya. On a le choix entre une version à roues motrices avant et une autre à rouage intégrale. Ces deux versions peuvent être équipées d’une autonomie prolongée et sont bien évidemment plus chères à l’achat. Le gain d’environ 150 kilomètres de plus que la batterie régulière qui affiche 330 kilomètres.
Est-ce besoin de le rappeler, mais l’estimation de l’autonomie est à géométrie variable puisque les conditions de la route, la température, la vitesse, etc., peuvent faire diminuer la durée de charge de la batterie.

Qu’on se le dise, l’Ariya se veut avant tout un véhicule polyvalent pour celles et ceux qui ont besoin d’une voiture bonne à tout faire, offrant suffisamment d’espace pour la famille et/ou pour les loisirs. Le confort a été privilégié reléguant le plaisir de la conduite au second plan. L’accent a donc été mis sur l’ergonomie, la qualité des sièges, et bien sûr une maximisation de l’espace. Au volant, le conduteur ou la conductrice fait face à deux écrans horizontaux, le premier derrière le volant avec les indications des conditions de conduite, le second aussi accessible par le passager est consacré à l’infodivertissement. À noter que la présentation est sobre avec une disparition des boutons et des touches. L’ensemble des fonctions étant accessibles par l’écran d’infodivertissement et des rappels au volant. Nissan assure avoir porté une attention particulière à l’isolation accoustique, tout comme le constructeur a prévu de série des sièges avant et arrière chauffants. Autre astuce, le système de mémorisation de la position du siège conducteur, du volant et du rétroviseur extérieur.
De série, une connection peut-être faite avec le téléphone intelligent tout comme le système Nissan Intelligent Mobility offre entre autres la commande vocale ce qui permet de choisir une destination, une chanson ou encore le degré de température souhaité dans l’habitacle sans avoir à déplacer la main sur l’écran tactile. Pour l’activer, il suffit de dire : «Bonjour Nissan» et le tour est joué.
Toutes les aides à la conduite viennent avec l’Ariya, comme le maintien d’une distance prétablie avec le véhicule qui précède ou encore le maintien de l’auto dans la voie par une subtile correction de la direction ou par un avertissement sonore lorsque l’écart est trop grand. Sachez aussi que d’une simple pression sur une touche derrière le rétroviseur intérieur central et celui-ci se transforme en un écran connecté à une caméra montée à l’arrière du véhicule et qui vous donne une image claire de ce qui se passe à l’arrière. L’échelle des prix commence à 52 998 $ pour atteindre 69 998 $ en sachant que le rabais provincial de 7 000 $ s’applique à des véhicules dont le prix de vente est inférieur à 65 000 $ auquel on peut ajouter 5 000 $ de rabais fédéral si la valeur du véhicule à l’achat ne dépasse pas
60 000 $.
Après la Leaf, et avec l’Arya, Nissan tente une seconde percée sur le marché grandissant des véhicules électriques. Gageons que d’autres modèles viendront étoffer la gamme pour ne pas que le constructeur japonais subisse des pertes trop importantes.
En bref
Si vous recherchez un véhicule électrique offrant le maximum d’autonomie, sachez qu’un nouveau joueur propose un véhicule offrant plus de 800 kilomètres en une seule charge. Il s’agit de la marque californienne Lucid. Sa Air Grand Touring annonce 830 kilomètres d’autonomie, un record. Certain.e.s ont peut-être eu la chance d’en croiser une lors d’un séjour chez nos voisins du sud. Mais détail non négligeable pour celleux qui voudraient s’en procurer une, elle est disponible chez nous, il faudra débourser 210 000 $.
Si vous souhaitez en revanche acquérir un modèle électrique qui bénéficie des rabais provincial et fédéral tout en offrant la plus longue autonomie, alors Hyundai IONIQ 6 s’avère le meilleur choix avec 581 km annoncé, mieux que la Tesla 3. Et ce IONIQ 6, modèle 2023 se détaille à partir de 47 198 $, rabais inclus.