Une info rassurante. Parmi les cas de Mpox (Monkeypox ou variole du singe) dans le monde en 2022, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) n’étaient PAS plus susceptibles d’être hospitalisées quand leur infection à VIH était contrôlée, selon une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a -t-on appris lors de la 12e conférence internationale scientifique sur le sida qui s’est tenue à Melbourne du 23 au 26 juillet.
L’épidémie de Mpox est apparue en mai 2022, et, à ce jour, les pays concernés ont signalé près de 150 décès. La grande majorité des cas de Mpox ont été recensés chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), dont beaucoup vivent avec le VIH, et des études ont montré que le Mpox peut être beaucoup plus sévère chez ceux qui ont un taux de CD4 très bas (un indicateur clé de la fonction immunitaire).
La nouvelle analyse, présentée par Ana Hoxha de l’OMS, décrit les caractéristiques cliniques et les résultats des cas de Mpox chez les PVVIH en 2022. Elle est fondée sur plus de 82 000 cas avec des informations détaillées dans le système de surveillance mondial du Mpox de l’OMS. Des informations sur le statut du VIH étaient disponibles pour 39 % des cas signalés ; parmi ceux-ci, 52 % étaient des PVVIH.
Parmi les personnes vivant avec le VIH pour lesquelles des informations étaient disponibles, 91 % ont déclaré être des HSH. Sur la base de la constatation que le VIH non contrôlé peut entraîner une morbidité disproportionnée du Mpox, l’équipe de recherche a conclu que les systèmes de santé doivent veiller à ce que les personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut et entrent rapidement dans le soin pour avoir accès à un traitement du VIH et atteindre une charge virale indétectable et une remontée des CD4.
Les chercheurs-ses ont également souligné que pour les personnes dont le statut du VIH est inconnu, le dépistage du Mpox peut être une occasion importante de dépistage, de prévention et de prise en charge du VIH.