Le party underground LGBT fétiche par excellence est de retour pour le week-end de la Fierté. À mettre à votre agenda, si ce n’est déjà fait, le vendredi 11 aout prochain, au Club Soda (1225, boul. Saint-Laurent), de 22 h à 3 h, le KODE FIER vous attend avec deux des meilleurs DJ sur la planète, soit les DJ français Manue G et Ricardo Osoloco. Marc Labrèque et Stéphane Casselot, les fondateurs de Productions KinkyKatz — la maison qui organise ces partys fétiches — convient donc les amateurs de fétichisme à tout un rassemblement des plus sexy. C’est un rendez-vous !
Au party précédent du 17 juin, ce sont les DJ Davide et Paskal Daze qui avaient officié aux platines pour faire danser chaleureusement ces gars parmi les plus sexy en ville. Il y avait eu aussi un autre party printanier, le 8 avril, avec les DJ Diskommander et Reid Bourgeois. Certains dansent en chaps et harnais, d’autres en shorts de cuir et torse nu, d’autres encore se déhanchent vêtus d’un singlet (maillot de lutte) qui épouse parfaitement leurs formes, c’est ça et plus encore un party fétiche KODE !
« Il y a d’autres partys KODE durant l’année, mais celui de la Fierté est vraiment le plus gros avec plus de 800 personnes », explique Stéphane Casselot. « On fait venir pour ce party des comparses de longue date et que l’on aime beaucoup », ajoute Marc Labrèque.
En effet, cette fois-ci on a opté pour un duo du tonnerre, deux DJ qui œuvrent souvent ensemble, mais cela fait « au moins une dizaine d’années que Manue G et Ricardo Osoloco n’ont pas joué ensemble à Montréal, je crois que c’était au Unity, dans le cadre d’un des partys BlackKnights à l’époque […] », se rappelle Stéphane Casselot.
« On a souvent fait les soirées BearDrop (à Paris) ensemble, Ricardo (Osoloco) et moi », souligne Manue G. « On a souvent joué aussi dans des partys fétiches en Allemagne et ailleurs aussi. On s’aime beaucoup, on s’apprécie, on a une belle amitié ensemble et on aime jouer ensemble même si on n’a pas du tout le même style musical. J’aime beaucoup ce qu’il fait et on a énormément de plaisir à partager la même scène. »
Manue G collectionne en effet les partys fétiches tels que les Recon UK (Londres) ou encore le Brutal Fetish Week de Paris. Il faut rajouter aussi les partys Trade d’Ibiza et Kinky Trade de Londres, pour ne nommer que ceux-là. Mais pourquoi préfère-t-elle ce type de soirées, elle qui joue aussi pour des défilés « haute couture » de designers à Paris et ailleurs ? « C’est vrai que j’ai beaucoup de demandes en provenance du monde fétiche. Je crois que c’est parce que les gens lâchent pas mal de choses, ils sont dans leurs fantasmes, ils sont bien dans leur peau. Dans les rapports humains, il y a beaucoup de douceur dans ces soirées-là même si on est dans des fantasmes de BDSM et que quelqu’un se fait fouetter, c’est très humain, j’ai une belle expérience avec ce public-là […]. »
Au départ, Manue G faisait dans l’électro, la house et le progressif, « maintenant, il y a un besoin d’un beat plus accéléré, plus dynamique, j’accélère souvent la cadence et on le sent sur la piste de danse aussi que les gens désirent quelque chose de plus énergique », dit-elle. On aura compris qu’elle est dans la techno et toutes ses nuances et influences, y compris l’underground.
Manue G joue également en duo (sous le nom de KMK2) avec Kamille Louis, qui était d’ailleurs l’invité du KODE, en décembre dernier. Mêlant basses saccadées, grooves hypnotiques et cette obsession de vous extraire du réel, chacun de ses sets sont un Lovely Flight, comme le dit si bien Ricardo Osoloco. En 15 ans, DJ Osoloco est passé par les plus prestigieux clubs et soirées LGBTQIA+, en France et dans le monde : à Paris, coorganisateur des légendaires Cheesecake avec JOFF, Rex Club pour Cloakroom, YOYO, Divan du Monde, À la Folie pour Mustang, Nouveau Casino, Magazine, Dièze, Gibus, Bellevilloise, Sacré, Family Piknik à Montpellier, les afters Papillon, mais aussi le Unity à Montréal, Bootshaus à Cologne, Eagle à Tokyo ou encore XXL à Londres. Comme on le constate, Osoloco ne chôme pas et enchaine les collaborations. Ce sera donc une occasion unique de le voir à l’œuvre, le 11 aout prochain au Club Soda.
Les partys KODE se distinguent souvent des autres événements par leurs invités locaux et en provenance de la scène française. « On tient à notre spécificité, nous avons un son techno, mais qui vient de la France, c’est pas mal différent des autres qui invitent des DJ américains », note Marc Labrèque. « Nous voulons faire la promotion de DJ français de la communauté LGBT, c’est notre objectif ici », renchérit Stéphane Casselot.
Mais n’oubliez pas ici que c’est un party fétiche, donc ne vous présentez pas en t-shirt et en jeans ou en bermuda, vous ne serez pas admis. Il va vous falloir mettre vos plus beaux atours en « cuir, latex, sport et uniforme », comme l’écrivent si bien les organisateurs, sinon c’est la porte tout de suite ! Vous aurez bien été avertis !
À noter qu’après la Fierté, le party suivant s’invitera au Newspeak (rue Sainte-Élizabeth), le 9 septembre prochain.
INFOS | KODE FIER, vendredi 11 aout, au Club Soda (1225, boul. Saint-Laurent), de 22 h à 3 h. https://www.facebook.com
Pour se procurer les billets : https://lepointdevente.com