Chose promise, chose due ! Les fans de Gisèle Lullaby ont eu droit à un spectacle à grand déploiement alliant performances, anecdotes, humour et surprises lors de sa série de prestations au Casino de Montréal, du 31 août au 2 septembre dernier. La queen canadienne a offert à son public une soirée haute en couleur, en émotions et en paillettes. Compte-rendu.
Structuré en quatre blocs, Gisèle Lullaby, journaliste d’enquête et femme du peuple emmène l’auditoire sur les traces d’un (ou d’une ?) mystérieux malfaiteur s’étant emparé de la couronne de la reine. Tel un roman policier, le spectacle saupoudre l’intrigue d’indices, de questions et de fausses pistes. C’est alors que Gisèle sillonne les quatre coins de la ville afin de retrouver le scélérat. Arrivera-t-elle à reprendre cette couronne tant convoitée par les autres drag-queens ?
Démasquera-t-elle la personne coupable ? Dans un tourbillon de près d’une quinzaine de numéros entrecoupés de projections vidéo, Gisèle se transforme tantôt en journaliste, tantôt en enquêteuse, déployant au passage plus de costumes que la garde-robe de Cher ne peut en contenir. Le glam et l’ostentation sont à l’honneur alors que la flamboyante diva exhibe ses charmes et ses atouts. Chapeau bien bas à Emma Dejavu pour la conception des costumes (on est complètement tombé sous le charme de la Chatte voleuse !).
Afin de ponctuer le spectacle et de permettre à l’artiste d’effectuer ses (nombreux !) changements de costumes, on nous présente des projections vidéo sous forme de bulletins de nouvelles, de reportages télévisuels et de documentaires sur l’enfance de la vedette montréalaise, tous animés, bien entendu, par Gisèle elle-même.
Sur le plan musical, Gisèle nous transporte dans les univers de Céline Dion, Cher, Gloria Gaynor, Lady Gaga, Marie-Mai, Marjo, Rihanna et The Weather Girls, pour ne nommer que celles-là. Accompagnée de deux danseurs et deux danseuses, la queen se déhanche et se déchaîne sur la scène comme dans le public. Mention spéciale pour le numéro d’ouverture qui met la barre très haute avec les percutantes Physical (Dua Lipa) et Queen of the night (Whitney Houston). Dès les premières notes, on avait une seule pensée en tête : « ça part fort ! »
Dans une mise en scène de Tommy Joubert, sur un texte de Marla Deer et sous la direction de Jean-François James aux chorégraphies, le tout premier spectacle solo de Gisèle Lullaby vous transporte dans une épopée pop riche en mouvements et en rebondissements.
À consommer en famille ou entre ami.e.s, un verre à la main !
INFOS | https://giselelullaby.com