Vendredi, 14 février 2025
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    IMAGE+NATION 36 : les prix du jury et du public sont dévoilés

    Image+nation, dévoilait dimanche les prix du jury et du public de sa 36e édition et annonçait prolonger la programmation en ligne de sa 36e édition jusqu’au 3 décembre.

    Plusieurs de ces films et bien d’autres seront également disponibles en ligne pendant une semaine supplémentaire, le festival ayant prolongé son programme en ligne jusqu’au dimanche 3 décembre à 23h59.

    LE PALMARÈS 2023

    PRIX DU JURY LONG-MÉTRAGE : 

    Silver Haze

    Sacha Polak, Royaume Unis , Pays-Bas

    Marquée par une mystérieuse brûlure, Francky est une jeune infirmière rongée par un désir de vengeance. Elle vit avec sa sœur Leah et toutes les deux sont encore hantées par l’absence d’un père démissionnaire.  En quête de stabilité, Francky fréquente un homme qu’elle n’aime pas, jusqu’à ce qu’elle croise la route de Florence, une patiente.  Les amours plurielles, la liberté, les autres rapports au monde qu’elle découvre grâce à cette relation incandescente, lui permettent peu à peu d’entamer un long parcours de guérison. Deuxième collaboration entre la Sacha Polak et l’actrice non professionnelle Vicky Knight, l’histoire est basée sur des improvisations et des souvenirs d’événements réels de la vie de Vicky Knight. Un film aux images brutes et réalistes, mais aussi délicatement poétiques. par Caroline Lavigne.


    PRIX DU JURY MENTION SPÉCIALE :

    Liuben

    De Venci Kostov, Bulgarie & Espagne

    Premier film LGBT2SQ+ à être réalisé en Bulgarie, Liuben met en lumière l’histoire de Victor, un homme retournant dans les Balkans après douze ans d’absence, afin de passer l’été auprès de son père. Il est alors confronté à ses racines sur cette terre rurale de la région des Balkans bien différente de la trépidante Malaga qui l’a vu s’émanciper. Dans ce coin où les préjugés sont légion, Victor croise le jeune Liuben, issu de la minorité tzigane qui rêve d’une vie meilleure et aspire à devenir coiffeur en Allemagne… Malgré des univers que tout oppose, et l’hostilité née de leur amitié, Victor et Liuben vont vivre une idylle et trouver refuge l’un en l’autre. par Yves Lafontaine

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    PRIX DU JURY DOCUMENTAIRE : 

    WHO I AM NOT de Tunde Skovran [Afrique du Sud]

    Who I am not

    De Tunde Skovran, Romanie, Canada et Allemagne

    Who I Am Not est la voix de la communauté intersexuée, longtemps ignorée et la plupart du temps silencieuse. C’est un regard intime sur la difficulté de vivre dans un monde homme-femme, quand on naît entre les deux. Une exploration personnelle et intime de la vérité, la foi et l’appartenance. Le film suit Sharon-Rose et Dimakatso dans leur quête d’accepter leurs corps uniques en Afrique du Sud et examine la manière dont leur genre non binaire affecte leur vie quotidienne. par Caroline Lavigne

    INFOS | Seulement en salle au cinéma J.A. De Sève, le 26 novembre 2023, à 17h.

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    PRIX DU JURY SCRIPT :

    Olivier Peyon avec Vincent Poymiro + Arthur Cahn + Cécilia Rouaud /ARRÊTE AVEC TES MENSONGES de Olivier Peyon [France]

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    PRIX DU JURY PERFORMANCE : Nathan Stewart-Jarrett / FEMME de Sam H. Freeman + NG Choon Ping [Royaume-Uni]

    Femme

    De Sam H. Freeman Ng Choon Ping, Grande-Bretagne

    Jules (Nathan Stewart-Jarrett), mieux connu comme Aphrodite Banks, son nom de scène, est l’une des artistes de drag les plus acclamées de Londres. Après un spectacle, Jules sort pour acheter des cigarettes, lorsqu’il est brutalement agressé par une bande de voyous homophobes, vêtus de polos noir et jaune, et portant tous le même tatouage. Physiquement, Jules arrive à s’en remettre, mais les blessures psychologiques sont plus lentes à guérir et il décide d’abandonner la drag pour de bon. Quelques mois s’écoulent, et, un jour, dans un sauna gai, au travers d’un rideau de vapeur, Jules reconnaît un visage : celui de son agresseur. Poussé malgré lui à approcher cet homme et à faire sa connaissance, Jules ira même jusqu’à fréquenter le dénommé Preston (George MacKay), qui semble extrêmement refoulé. Tous deux deviennent amis et Jules intègre le cercle social hétéro de Preston, tout en planifiant sa vengeance. Ce thriller londonien stupéfiant construit autour de l’identité, du genre, de l’orientation sexuelle, de la race et des idéologies, notions très complexes et aux codes souvent fluides, est porté par deux acteurs sensationnels. Ici, le thème du traumatisme est réinventé de manière subversive, tandis que l’aspect performatif inné et spectaculaire de la drag est vu comme un puissant mécanisme de survie. Scénario de revanche queer émotionnel, angoissant, captivant, FEMME fait partie de ces films qu’il faut avoir vus. par Yves Lafontaine

    INFOS | Seulement en salle au cinéma Impérial, le 21 novembre 2023, à 19h.

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    PRIX DU JURY PERFORMANCE : Lily Gladstone / FANCY DANCE de Erica Tremblay [États-Unis]

    Fancy Dance

    d’Erica Tremblay, États-Unis

    À la suite de la disparition de sa sœur, Jax (Lily Gladstone, à l’affiche de Killers of the Flower Moon de Scorsese) kidnappe sa nièce Roki qui vit chez ses grands-parents blancs et s’occupe d’elle dans une réserve de l’Oklahoma. Elle souhaite emmener sa nièce à un événement de danse pow-wow dans l’espoir de préserver ce qu’il reste de sa famille. Quand elle ne passe pas ses nuits dans une boîte lesbienne, cette lutteuse consacre son temps libre à la recherche de sa sœur disparue, tout en aidant Roki à se préparer pour un prochain pow-wow. Craignant que son père ne gagne la garde de sa nièce, elle l’amène avec elle sur la route dans l’espoir de retrouver la mère de Roki à temps pour le pow-wow. Ce qui commence comme une recherche se transforme progressivement en une quête bien plus profonde sur les complexités et les contradictions des femmes autochtones évoluant dans un monde où elles sont à la merci des colons et d’un système judiciaire défaillant. D’une manière presque documentaire, Erica Tremblay met en évidence dans Fancy Dance le sort des Autochtones des États-Unis, qui sont perdants d’avance ou presque, aujourd’hui comme hier, leur situation devant l’administration et la police n’ayant rien à envier à celle des Afro-américains. Le film montre bien que les femmes, ici cherokees, sont encore plus maltraitées que les hommes par les services sociaux et perçues d’emblée de façon négative par leur environnement. Une grande réalisatrice et une merveilleuse découverte. par Chantal Cyr

    INFOS | Seulement en salle au cinéma J.A. DeSève, le 24 novembre 2023, à 19h.

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    PRIX DU PUBLIC LONG-MÉTRAGE : FEMME de Sam H. Freeman + NG Choon Ping [Royaume-Uni]. Ce film devrait  sotrir en salles prochainement

    Femme

    De Sam H. Freeman Ng Choon Ping, Grande-Bretagne

    Jules (Nathan Stewart-Jarrett), mieux connu comme Aphrodite Banks, son nom de scène, est l’une des artistes de drag les plus acclamées de Londres. Après un spectacle, Jules sort pour acheter des cigarettes, lorsqu’il est brutalement agressé par une bande de voyous homophobes, vêtus de polos noir et jaune, et portant tous le même tatouage. Physiquement, Jules arrive à s’en remettre, mais les blessures psychologiques sont plus lentes à guérir et il décide d’abandonner la drag pour de bon. Quelques mois s’écoulent, et, un jour, dans un sauna gai, au travers d’un rideau de vapeur, Jules reconnaît un visage : celui de son agresseur. Poussé malgré lui à approcher cet homme et à faire sa connaissance, Jules ira même jusqu’à fréquenter le dénommé Preston (George MacKay), qui semble extrêmement refoulé. Tous deux deviennent amis et Jules intègre le cercle social hétéro de Preston, tout en planifiant sa vengeance. Ce thriller londonien stupéfiant construit autour de l’identité, du genre, de l’orientation sexuelle, de la race et des idéologies, notions très complexes et aux codes souvent fluides, est porté par deux acteurs sensationnels. Ici, le thème du traumatisme est réinventé de manière subversive, tandis que l’aspect performatif inné et spectaculaire de la drag est vu comme un puissant mécanisme de survie. Scénario de revanche queer émotionnel, angoissant, captivant, FEMME fait partie de ces films qu’il faut avoir vus. par Yves Lafontaine

    INFOS | Seulement en salle au cinéma Impérial, le 21 novembre 2023, à 19h.

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    PRIX DU PUBLIC DOCUMENTAIRE : ANALOGUE REVOLUTION: HOW FEMINIST MEDIA CHANGED THE WORLD de Marusya Bociurkiw [Canada]

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    PRIX DU PUBLIC COURT-MÉTRAGE : JE M’EXCUSE de Francis Papillon  [Québec]

    NÉS UN DIMANCHE MATIN de Thierry Sorlini [Québec]

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