Tout au long de la saison 4 de Canada’s DragRace, on épie nos queens chaque semaine pour vous faire revivre leurs moments glorieux… et leurs trébuchements aussi disgracieux qu’un morceau de papier de toilette collé en dessous d’une chaussure. Nous voilà déjà rendus à la mi-parcours de cette saison! Il faut dire que la ride passe vite avec les filles au volant (en tout cas, certainement plus vite que notre trajet en Uber avec le chauffeur qui chiale sur la politique). Au menu cette semaine : une Snatch Game qui nous a laissés un petit peu sur notre faim (alors, sortez le popcorn),
Cette chronique sur les épisodes de la Saison 4 de Canada’s Drag Race est rendu possible grâce au soutien de NOUS.
Semaine 4 de la 4e saison de Canada’s Drag Race (CDR4)
Alerte aux divulgacheurs (oui, oui, ça veut dire… spoiler alert)
Brooke Lynn Hytes entourée des juges réguliers (Traci Melchor et Brad Goreski) et du juge invité Jared Johnso, plus connu sous le nom de scène Jaida Essence Hall, est un costumier, maquilleur et drag queen américain, principalement connu pour avoir gagné la douzième saison de RuPaul’s Drag Race
La queue de Melinda
On a votre attention, là, hein? Non, il ne s’agit pas d’une histoire de tuck qui mal viré. On parle plutôt de la queue de la tempête Melinda, qui, la semaine dernière, a créé un raz-de-marée après avoir reçu des critiques (pourtant pas si « tant pires que ça ») de la part des juges.
Dans une montée de lait ultradramatique (Les feux de l’amour s’en inspireront sûrement), elle a même songé à faire ses valises avant d’être sauvée par le Golden Beaver de Kiki. Kiki a le Beaver généreux? Kiki!
De retour dans la Werkroom, les girls en avaient gros sur le cœur vis-à-vis l’attitude de « Maline-da », et elles ne s’en sont pas caché. Mais revirement : Melinda a finalement avoué vouloir rester pour ne pas décevoir les gens qui croient en elle. On souligne qu’en quelques minutes elle est passée de « Je dois partir loin, loin » à « Je vais rester pour votre bien ». On admire réellement sa capacité à enchaîner les 180 degrés aussi vite que le cou de la petite fille possédée dans L’exorciste.
Et, devinez quoi? La conversation s’en (encore) envenimée au point de lui faire (encore) cracher du venin… et de quitter la pièce (encore et encore, comme chantait Laurence Jalbert). On s’entend : c’est certain que les tables d’appoint du plateau de Canada’s Drag Race sont vissées au plancher, parce qu’elle les aurait clairement renversées en poussant des « Hénaaaan! » comme Criquette Rockwell.
Une excellente lecture pour… s’endormir!
Et nous voilà la semaine suivante : a new day in the Werkroom. Le sang a eu le temps de se résorber des yeux de Melinda et elle a profité de ce moment de clairvoyance pour s’excuser auprès des autres. On apprécie le geste et on espère qu’elle a acheté un format jumbo de chill pills au Costco.
On a ensuite assisté à un reading challenge à l’image de l’œuvre de Stephen King : à l’écrit, ça sonne bien, mais porté à l’écran, c’est souvent décevant (à l’exception de Misery! Googlez ça, les jeunes). Malgré tout, Denim, avec ses lignes corrosives, a remporté ce Minichallenge… qui ne fera peut-être pas un best-seller.
Un petit boost avec ça?
Passons donc à Snatch Game, qui creuse généralement un fossé entre les comedy queens et les autres (qui déboulent dans ledit fossé). Avant de vous révéler qui a fait des tonneaux, soulignons les performances de Kitten, dont la Jennifer Coolidge a fait de meilleurs « pliés-dépliés » que celle de Nearah. On a envie de la complimenter avec une citation populaire de Jennifer allant ainsi : « You look like the 4th of July, and it makes me want a hot dog real bad. »
Venus, en Tiger King, nous a montré une facette plus nonchalante de sa drag et, oui, ça a fait un peu ronronner notre « pussy ». Mais on avoue qu’on avait beaucoup d’attentes envers Melinda, en Manny Pacquiao (un boxeur philippin un tant soit peu homophobe). Et alors? Quelques droites bien envoyées, mais rien pour nous mettre vraiment au tapis. Bref, on veut éviter les comparaisons, mais on s’est ennuyé de l’Édith Piaf de Rita Baga et de la Marie Curie de Gisèle Lullaby.
Jetons maintenant un œil dans le fossé. Ouf! Coup dur pour Luna, qui cherchait désespérément son funny bone (son chien s’est clairement poussé avec). Aurora, de son côté, nous a prouvé qu’il est possible de mourir deux fois, alors qu’elle a tué à petit feu à chaque réplique son empereur chinois décédé tragiquement. On avait envie de sortir les câbles à « booster » pour donner un peu de vie à cette Snatch Game!
Et la « plus moins pire » est…
… Melinda! Encore un revirement! O.K., on est un peu durs. Car vraiment TOUTES les filles nous ont offert un très joli runway sous le thème de Steampunk, soit un style rétrofuturiste inspiré de la révolution industrielle. Aussi peu étonnant que trouver une carte-cadeau de la SAQ dans un bas de Noël, Melinda a sauvé Kiki (un juste retour du balancier).
Aurora et Luna ont tout donné dans le lipsync fatal, mais cette dernière a dû rendre les armes.
Et les survivantes ont dansé… avant que Brooke Lynn pèse sur le piton stop pour leur apprendre que deux queens seront éliminées la semaine prochaine dans un Lipsync Slayoff Extravanganza. Une première!
INFOS: Cette quatrième saison de Canada’s Drag Race est diffusée sur Crave, ainsi que sur l’application WOW Presents Plus. Chaque nouvel épisode est disponible dès le jeudi soir 21h.
Vous pouvez également visionner chaque émission en groupe devant public au bar Cocktail, rue Sainte-Catherine à Montréal, les jeudis soirs. Animation dès 20h30. Arrivez tôt.
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