Mardi, 2 Décembre 2025
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    Igloofest 2026, une programmation ambitieuse pour célébrer l’hiver

    Depuis plus de quinze ans, Igloofest occupe une place particulière dans le paysage culturel montréalais. À une époque où plusieurs villes rangent leurs festivals dès le premier gel, Montréal fait exactement l’inverse : elle installe un plancher de danse en plein air au cœur du froid et invite la planète électro à s’y rassembler. Pour l’édition 2026, prévue du 15 janvier au 7 février, le festival mise une fois de plus sur une programmation d’envergure qui conjugue têtes d’affiche internationales, retours attendus et talents locaux.

    L’expérience Igloofest est devenue, avec le temps, bien plus qu’un prétexte pour célébrer l’hiver. C’est un rituel collectif, une manière assumée de s’approprier les températures extrêmes, un lieu où l’audace sonore rencontre la résilience d’une foule prête à danser malgré le mercure qui plonge. Parmi les artistes confirmés à l’édition 2026 : DJ Snake, Disco Lines, SOFI TUKKER, Nicole Moudaber, Hamza, The Blaze (DJ set), Madeon (live), Lost Frequencies, Elderbrook (DJ set), ainsi que Skull Machine, le nouveau projet de Black Tiger Sex Machine en collaboration avec Kai Wachi. La pionnière québécoise Misstress Barbara sera elle aussi de la partie, prolongeant son dialogue de longue date avec la scène électronique d’ici.

    Une ouverture de saison sous le signe de la pop électronique
    Le premier week-end, du 15 au 17 janvier, donne immédiatement le ton. Le jeudi, Disco Lines amorce les festivités avec son énergie contagieuse et son influence virale, particulièrement ressentie depuis l’ascension fulgurante de No Broke Boysavec Tinashe. Le lendemain, le duo new-yorkais SOFI TUKKER prendra le relais avec son électro-pop tropicale, une signature sonore qui, soir après soir, rassemble aussi bien les amateurs de house que les publics plus généralistes. Le samedi, The Blaze (DJ set) s’emparera de la scène Sapporo pour une soirée où lumières, visuels et ambiance cinématographique se répondront dans un dialogue hypnotique.

    Un deuxième week-end marqué par la techno et la scène locale
    Du 22 au 24 janvier, Igloofest revisite ses racines technos. Le jeudi, Madeon offrira une performance qui s’annonce à la fois précise et émotive, fidèle à son approche électro-pop raffinée. Le vendredi, deux figures majeures de la scène internationale et montréalaise unissent leurs forces : Nicole Moudaber et Misstress Barbara, cette dernière célébrant ses 30 ans de carrière. Leur prestation en b2b, rare et potentiellement historique, devrait attirer autant les puristes de la techno que les touristes curieux de voir deux icônes partager une même cabine. Le samedi, la soirée sera dominée par le nouveau projet Skull Machine de Black Tiger Sex Machine et Kai Wachi, précédé de Nostalgix, dont l’électro-bass audacieuse est portée par une présence scénique assumée.

    Hamza, DJ Snake et une nuit mélodique pour conclure janvier
    Du 29 au 31 janvier, la diversité musicale est à l’honneur. Le jeudi marque le retour du rappeur belge Hamza, dont la dernière venue à Montréal s’était soldée par un report. Il sera accompagné de Manaré et High Klassified, créant une soirée axée sur le rap francophone et ses influences électroniques. Le vendredi, la présence de DJ Snake constitue l’un des moments forts du festival : le producteur franco-algérien, habitué des grandes scènes mondiales. Enfin, le samedi, Lost Frequencies et Qrion (Anjunadeep) proposeront une transition plus douce, misant sur des mélodies enveloppantes et un groove introspectif.

    Une clôture éclectique pour souligner la polyvalence d’Igloofest
    Le dernier week-end, du 5 au 7 février, perpétue l’esprit éclectique du festival. Le jeudi, Elderbrook présentera un DJ set oscillant entre pop électronique et house mélodique. Le duo Weval, signé sur Ninja Tune, complétera la soirée avec une approche plus texturée, idéale pour les amateurs de progressive et de beats introspectifs. Le vendredi, Trym injectera une dose d’intensité avec son hardtrance, un genre en pleine résurgence sur les scènes européennes. La clôture du samedi, menée par Max Styler, s’annonce plus house, soutenue par DJ Seinfeld et la DJ américaine Cole Knight, dont les performances gagnent en notoriété depuis deux ans.

    Montréal au cœur de la fête : une scène locale mise en avant
    Malgré l’ampleur de sa programmation internationale, Igloofest demeure profondément ancré dans l’esthétique montréalaise. Chaque année, les artistes locaux façonnent l’identité du festival, qu’ils figurent en ouverture de soirée ou qu’ils replongent les foules dans un univers typiquement montréalais. Les collectifs T.I.T.S. et Hauterageous, attendus pour une première apparition, incarnent cette volonté de faire émerger de nouveaux visages. Ferias et Homegrown Harvest, deux incontournables de la scène locale, garantissent quant à eux une qualité sonore et un sens du curation reconnus. Sur la scène Vidéotron, l’audace demeure le mot d’ordre. DJ Smokey, dont les productions naviguent entre trap, rap et EDM, côtoiera Shadow Wizard Money Gang, un collectif lié à Skrillex et apprécié pour ses productions éclatées. Le producteur Cult Member revisiterá un set devenu culte à Palomosa, réinterprété pour le froid et l’architecture lumineuse propre à Igloofest.

    INFOS | Les billets sont en ventes en ligne sur https://igloofest.ca


    L’expansion assumée d’Igloofest
    L’édition 2026 marque également l’un des chapitres les plus importants de l’histoire d’Igloofest. Après des tests réussis à Gatineau et Québec, le festival annonce une expansion nationale, avec une première implantation à Edmonton. L’équipe promet un déploiement fidèle à l’ADN de l’événement : ambiance festive, esprit québécois revendiqué et esthétique visuelle distinctive – incluant, bien sûr, les désormais célèbres suits de neige colorés et les emblématiques tuques Igloo. Le calendrier 2026 se décline ainsi :

    • Montréal : 15 janvier au 7 février — Montréal, ça frette fort
    • Gatineau : 12 au 14 février — La suite que tout le monde attendait
    • Québec : 5 au 7 mars — L’hiver reprend le contrôle
    • Edmonton : 12 au 14 mars — Tu pensais connaître le froid ?

    Pour l’organisation, ce déploiement confirme qu’Igloofest est désormais perçu comme une véritable « fête hivernale canadienne », un événement identitaire qui dépasse ses origines montréalaises tout en y restant profondément lié.

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