La nouvelle est un genre littéraire complexe à maîtriser, puisqu’il faut ménager l’action sur un temps relativement court sans pourtant lui retirer toute sa substance. Il s’agit, sans aucun doute, d’une forme qui plaît à Jean-Louis Rech puisqu’il compte déjà cinq recueils à son actif.
Par ailleurs, il serait presque injurieux de ne pas souligner la grande qualité de son écriture: la richesse de son vocabulaire et la douceur presque lyrique dont il empreint ses personnages au fil de l’exaltation des rencontres.
Son dernier opus est articulé autour du thème de l’eau: celle d’une rivière du sud de la France, d’un cabinet de toilette d’un bar en Bretagne, d’une plage de la Méditerranée, des douches de terrain de camping ou d’une salle de bain de Guyane.
Dans chacun de ces lieux, les regards s’échangent, les promesses volent et les pulsions s’entrelacent. Des textes jouissifs, dans tous les sens du terme, qui livrent ce qu’ils promettent : une escapade de sensualité où l’eau perle sur deux corps alanguis.
Eux dans l’eau / Jean-Louis Rech. Montréal : Éditions Pop fiction (Collection Homonyme), 2009. 158p.
