Né en 450 et mort en 404 av. J-C., Alcibiade fut, de son temps, considéré comme le plus bel homme de la Grèce antique.
Homme d’état et général, sa beauté fut célébrée par Platon, Thucydide et Plutarque. Son corps et son esprit semblaient toujours tournés vers une quête de l’absolu qui le mena vers des sommets encore aujourd’hui célébrés. Il fascine, mais il est également craint et envié.
Éric Jourdan nous entraîne ici dans les derniers moments de la vie de l’homme, peu après avoir eu la tête tranchée. C’est à cet instant que son regard se tourne vers le passé pour en examiner les étapes importantes : la politique, les arts et… les hommes.
Le récit est nerveux, la langue habile, déliée et poétique à souhait. Alcibiade se révèle alors au lecteur dans toute sa complexité et ses contradictions.
Le songe d’Alcibiade / Éric Jourdan. Béziers Cédex : H&O, 2006. 173p.
