Son témoignage sur Twitter accusant de viol un élu parisien et son compagnon avait, il y a deux semaines, déclenché le mouvement #MeTooGay. Les raisons du suicide restent à ce jour inconnues.
Une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte, a précisé le parquet. Aucun lien n’était établi mardi soir entre les accusations de viol et la mort de l’étudiant, retrouvé pendu dans sa chambre universitaire, selon les premiers éléments de l’enquête.
Le 21 janvier dernier, Guillaume T., âgé de 20 ans, sous le pseudo Prunille sur Twitter, avait accusé un jeune élu français de viol: «Après plus de deux ans, sans savoir mettre les mots sur ce qui m’est arrivé, je me rends compte que j’ai été violé par Maxime Cochard, conseiller de Paris et son compagnon […] en octobre 2018 alors que je n’avais que 18 ans et étais particulièrement vulnérable».
«Je considère qu’ils ont profité de ma jeunesse, de ma naïveté, du fait qu’en raison de problèmes familiaux je n’avais pas vraiment d’endroit où dormir, de leurs responsabilités au sein du parti communiste français (PCF) pour avoir des relations sexuelles non consenties avec moi», avait-t-il écrit.
Maxime Cochard avait rapidement réagi dans un communiqué, également publié sur Twitter, dans lequel il dénonçait «une accusation totalement fausse». Le Parti lui avait demandé de se mettre en retrait de ses responsabilités. L’avocate de l’élu, Fanny Colin, avait confirmé que les faits de viol étaient «formellement contestés» par son client et qu’une démarche pour diffamation avait été engagée.
Quelques jours après cette accusation, des milliers de gais ont témoigné en France sur les réseaux sociaux, utilisant le hashtag «metoogay» des violences sexuelles qu’ils ont subies, dans la lignée des mouvements #Metoo.
Rédaction avec AFP
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