Dimanche, 28 Décembre 2025
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    LNH : Heated Rivalry serait un «moteur unique» pour attirer de nouveaux fans

    La Ligue nationale de hockey (LNH) a récemment diffusé un nouveau communiqué dans lequel elle reconnaît l’influence de la série Heated Rivalry — produite pour Crave/HBO Max — sur l’arrivée de nouveaux adeptes du hockey professionnel.

    Un article de fond consacré à Heated Rivalry — qui explore la manière dont la série s’adresse à un « segment du public longtemps négligé » et qui aurait « pris Hollywood par surprise » — a été publié aujourd’hui par The Hollywood Reporter. De façon plutôt inattendue, le texte inclut aussi une réaction… de la LNH elle-même.

    « Même la LNH — qui, ces dernières années, tente d’élargir son audience auprès des amateurs de sport gais grâce à des événements et des soirées thématiques LGBTQ+ — s’est dite ravie de la série », écrit The Hollywood Reporter.

    La déclaration de la ligue, transmise au média en réponse au succès de Heated Rivalry, affirme :

    « Il existe mille et une façons de tomber en amour avec le hockey et, dans les 108 ans d’histoire de la LNH, ce pourrait bien être le moyen le plus unique et efficace d’attirer de nouveaux fans. On se voit à l’aréna. »

    Difficile de passer sous silence le ton vaguement poétique — presque volontairement flou — de cette déclaration. Un ton qui peut être interprété de plusieurs façons. Pour certains amateurs, il s’agit d’un signe encourageant : Heated Rivalry pourrait contribuer à renforcer le soutien de la LNH envers les athlètes LGBTQ+. D’autres observateurs rappellent toutefois que la ligue a souvent adopté une position changeante — et parfois ambivalente — lorsqu’il s’agit d’appuyer publiquement la communauté LGBTQ+.

    Une ligue encore loin de l’inclusion

    Un mois et demi avant la première de Heated Rivalry, le média Outsports soulignait que « la LNH est la seule parmi les quatre grandes ligues professionnelles masculines en Amérique du Nord à ne compter aucun joueur ouvertement gai ».

    Dans une entrevue récente menée par le journaliste John Casey avec Brock McGillis, ancien joueur professionnel et premier hockeyeur de haut niveau à avoir fait son coming out, ce dernier racontait comment sa trajectoire de carrière avait été bouleversée alors qu’il vivait une accumulation de blessures, combinée à la dépression, à une consommation importante d’alcool et à des épisodes d’automutilation, pendant qu’il évoluait encore dans l’univers de la LNH.

    Le contraste est frappant quand on regarde du côté du hockey professionnel féminin. Le magazine Out notait récemment que la Professional Women’s Hockey League (PWHL) compte 30 joueuses queer ouvertement affirmées en 2025.

    Une idée semblable a d’ailleurs été reprise par l’acteur Harrison Browne, premier athlète transgenre à avoir évolué dans un sport d’équipe professionnel, qui a fait son coming out comme homme trans alors qu’il jouait dans la Premier Hockey Federation (anciennement la National Women’s Hockey League).

    Un espoir, malgré tout

    Cela dit, la relation entre les ligues masculines professionnelles — incluant la LNH — et la communauté LGBTQ+ est rarement simple, fluide ou exempte de tensions.

    Mais maintenant que la LNH elle-même reconnaît l’impact «unique» de Heated Rivalry pour «créer de nouveaux fans», on peut se demander si cette ouverture ne pourrait pas, à terme, se traduire par des changements plus concrets.

    Heated Rivalry est disponible en streaming sur HBO Max.

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