La police militaire a rouvert une enquête sur un groupe Facebook que le commandant de l’Armée canadienne, le lieutenant-général Michael Wright qualifie d’«odieux».
Dans un communiqué de presse il dit avoir été informé, le 25 juin dernier, d’allégations concernant un groupe Facebook appelé « Blue Hackle Mafia » et qu’elles impliquaient des « membres de l’Armée canadienne ». M. Wright a ajouté que les publications du groupe contenaient des « commentaires et des images racistes, misogynes, homophobes et antisémites. (…) Le groupe a été initialement signalé à la chaîne de commandement en décembre 2024, et une enquête a été ouverte sur cette inconduite présumée».
Comme l’enquête n’est pas encore terminée, le lieutenant-général a précisé ne pas être en mesure de partager d’autres informations pour le moment, mais il a tenu à précisé qu’il est «dégoûté par le contenu de certaines publications mises en ligne sur ce groupe. La publication de tels contenus est contraire à nos valeurs et à notre éthique. J’ai insisté auprès de la chaîne de commandement sur l’importance de nos processus disciplinaires et administratifs militaires pour traiter les inconduites signalées. »
Le dossier avait initialement été transféré à l’unité pour une enquête disciplinaire afin de déterminer s’il existe des motifs suffisants pour porter une accusation liée à une infraction d’ordre militaire. L’enquête a été rouverte par la police militaire le 27 juin.
Le lieutenant-général Wright a rappelé que tous les membres de l’Armée canadienne doivent « se conformer aux normes les plus élevées » et que toute personne surprise à se livrer à ce type de comportement en ligne pourrait « faire face à des sanctions administratives et/ou disciplinaires ».