Mercredi, 15 octobre 2025
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    Maxim Bouchard, l’Olympien derrière le succès de Poulet Frit Wong

    Des millions de personnes ont vu plonger Maxim Bouchard aux Jeux olympiques de Rio en 2016. D’autres ont suivi son parcours dans le mannequinat et le marketing. Depuis un an, il est à la tête du restaurant au succès cendrillon de Québec, Poulet Frit Wong, aux côtés de Steven Wong et de Stephan Plante.

    Comment as-tu abouti dans cette aventure en restauration?
    Maxim Bouchard : Mon travail en marketing m’a mené au projet de Poulet Frit Wong. Un de nos clients est le restaurant Wong près du Château Frontenac. Ça fait quatre ans qu’on travaille ensemble. Les propriétaires Steven et Stephan sont devenus de bons amis. Dans ma vie personnelle, j’ai été diagnostiqué cœliaque il y a trois ans. À ma fête, l’année suivante, Steven a préparé du poulet frit sans gluten pour que je puisse en manger. C’était tellement bon! Tout le monde lui a dit qu’il devait faire quelque chose avec ça.

    Six mois plus tard, il nous a demandé de lancer le projet avec lui. On a fait une cuisine fantôme à partir du restaurant Wong. Nos repas étaient disponibles par livraison seulement. Dès la première journée, c’est parti en flèche! On avait des centaines de commandes par jour. En mars 2025, on a ouvert le restaurant sur la rue Saint-Joseph.

    Est-ce que toute la nourriture du resto est sans gluten?
    Maxim Bouchard : Absolument tout, alors il n’y a aucune chance de contamination. Les personnes cœliaques sont en sécurité quand elles viennent manger chez nous. En plus de la population en général qui aime notre nourriture, les groupes de cœliaques au Québec se sont passé le mot. Il y a des gens de Gatineau et de Chicoutimi qui viennent à Québec pour manger notre poulet. Certaines personnes ont pleuré en goûtant à la recette, parce qu’elles n’avaient pas pu en manger depuis 15 ans. Moi, je suis quelqu’un de très émotif et ça me donne souvent envie de pleurer.

    Votre concept va au-delà de l’aspect sans gluten.
    Maxim Bouchard : Oui, notre marketing nous différencie beaucoup également. On montre peu la nourriture et le poulet. On met de l’avant la communauté et l’atmosphère. Notre structure est aussi différente de ce qu’on voit à Québec. Il n’y a pas de menu. On affiche les trois combos et la poutine sur les boîtes. Quand on entre dans le restaurant, tout est jaune. Les gens sont toujours surpris de voir ça. On a pas encore installé notre enseigne à l’extérieur, mais ça fonctionne. Tout est organique depuis le début.

    Qui sont les partenaires dans l’entreprise?
    Maxim Bouchard : Moi, Steven et Stephan, qui sont propriétaires du restaurant Wong. Mon copain s’implique un peu aussi dans l’image de marque et les réseaux sociaux. Moi, je m’occupe des communications et je travaille sur le plancher. Comme on souhaite avoir une expansion rapide (on ouvre d’ailleurs un deuxième resto à la fin d’août à Sainte-Foy), on s’investit pour s’assurer que le service aux clients est bon et on essaie de diminuer les dépenses salariales pour investir dans la croissance de l’entreprise. Tout en créant une belle équipe pour bien gérer la suite.

    À quel point êtes-vous étonnés de votre popularité?
    Maxim Bouchard : On ne s’attendait pas à un succès aussi rapide! Au départ, on pensait faire un soft launch pour prendre le temps de se roder. Mais on oublie ça. Maintenant, on y va plein gaz!

    Combien d’heures investis-tu dans le restaurant?
    Maxim Bouchard : Au moins 40 par semaine, mais je m’occupe aussi de l’expansion, des commandes, de la gestion du nouveau restaurant qui s’en vient, les questions légales entourant les franchises et les négociations avec certains partenaires. Je n’ai pas fait d’études en gestion, donc j’apprends sur le tas. Je suis fan de restauration. Avec le plongeon, j’ai beaucoup voyagé à travers le monde. J’ai vécu à Dubaï. Alors, j’ai vu beaucoup de choses. J’ai de bons mentors dans le domaine. Et je suis mon intuition. Comme dans le sport : c’est la pratique qui rend parfait.

    Plonges-tu encore?
    Maxim Bouchard : J’avais recommencé en octobre 2024. Ça se passait super bien, mais je me suis blessé avant Noël : j’ai fait une commotion cérébrale. Ça m’a pris beaucoup de temps pour m’en remettre. Le restaurant a décollé, alors je n’ai pas pu m’entraîner depuis quatre mois. J’ai encore du potentiel dans mon sport, mais je vais devoir décider ce que je veux faire entre le plongeon et le poulet. Ça va être difficile d’avoir du succès dans les deux.

    As-tu encore le rêve de te qualifier pour les JO de Los Angeles?
    Maxim Bouchard : L’envie est encore là. Je m’entraîne au gym, j’ai perdu du poids et je fais plein d’efforts pour atteindre cet objectif-là, mais c’est compliqué d’intégrer l’entraînement à mon nouveau horaire de travail. À Québec, les plongeurs ne s’entraînaient pas le matin, mais seulement l’après-midi, quand je suis au resto.

    Envisagez-vous d’ouvrir une succursale à Montréal?
    Maxim Bouchard : Oui, mais on ignore quand. On est en discussions. On aimerait que ça se fasse durant la prochaine année. Peut-être qu’en ouvrant une succursale à Montréal, ça me permettrait de m’entraîner en même temps.

    INFOS | https://www.facebook.com/maximbouchardoly/
    https://www.pouletfritwong.com

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