Lisa Santana s’est méritée la première place de ce concours dans l’édition 2023. Êtes-vous prêts à relever le défi pour 2024 ? Vous avez fait de petits clips TikTok ? Vous avez pratiqué vos paroles, choisi vos tounes de vos artistes préférées et surtout maîtrisé leurs mouvements ? Vous pouvez vous tenir sur des talons hauts et vous maquiller un brin ? Bon ! Ok, alors lancez-vous dans le Concours MX Cocktail qui se déroule du 11 janvier et jusqu’au au 2 mai.
C’est déjà le temps d’y participer si le cœur vous en dit. Qui sait, peut-être qu’un jour vous aussi vous pourrez faire une téléréalité drag célèbre, mais en attendant commencez par le Cocktail… On ne va pas à l’université sans passer par le cégep, çà c’est la même chose !
«À la mi-novembre [quand l’entrevue a été réalisée], il y avait déjà au moins 15 inscriptions, donc ça va bien de ce côté-là, nous sommes certain d’atteindre encore cette année un nombre suffisant de candidats et candidates pour séparer les futures drags en trois groupes», dit Michel Dorion, le directeur artistique du bar Le Cocktail.
C’est que, pour 2024, on reprend la même formule qu’en 2023 soit la création de trois équipes. D’où également ici la présence de trois drags animatrices et «coaches», soit Chou Choune, Emma Déjàvu et Selma Gahd. «Selma travaille beaucoup avec les drag kings, les drag créatures, etc., à faire en sorte de les encourager et les stimuler, poursuit Michel Dorion qui est aussi le copropriétaire du Cocktail. Emma, quant à elle, elle est créative, elle est excellente en couture et elle est très bonne à conseiller les participants. Chou Choune revient cette année. Elle est bonne organisatrice et animatrice, elle est très impliquée dans les divers projets et le concours. Je crois que les candidats seront ainsi bien entourés. […]»
La première soirée, tous les candidats et candidates se retrouveront sur la scène pour la présentation. À ce moment-là, le jury décidera de les répartir dans les équipes avec une drag queen attitrée. «Par le passé, les gens étaient sur la scène à chaque semaine, c’était fatiguant autant pour les participants que pour les drags, dit Michel Dorion. Maintenant, cela leur laisse du temps pour préparer leurs performances, pour se pratiquer. C’est moins difficile qu’auparavant. Je pense que c’est une meilleure formule.» On pense que pour la grande finale du 2 mai, il y aura encore cette année six concurrents et concurrentes.
«Lisa Santana, la grande gagnante du concours de cette année, a remporté le premier prix parce qu’elle a été bonne en animation, elle a fait d’excellentes performances et elle fait maintenant partie de mon agence (Midor). À chaque année, il y a de beaux talents qui émergent de ce concours, mais c’est sûr que, malheureusement, il y en a aussi qu’on ne reverra pas parce que le milieu est très difficile, que c’est dur de s’y faire une place, qu’il faut y mettre du temps, qu’il faut travailler aussi très fort. […]», de souligner Michel Dorion.
On désire donner à chaque finaliste un prix en argent de même que des cadeaux. On réparti ainsi les prix en argent qui sont à être déterminés. «On a déjà plusieurs commanditaires et partenaires qui embarquent avec nous, comme Miss Fountain ou encore la boutique Mistr Bear, entre autres», dit Michel Dorion.
Si le concours débute le 11 janvier, en attendant il ne faut pas oublier le beau party de Noël du Cocktail, tout en humour, qui se tiendra le dimanche 17 décembre, dès 18h, lors de la soirée Les Succès oubliés. Ici, toutes les places assises sont déjà vendues, c’est dire combien cette soirée-là est populaire auprès du public. En plus de Michel Dorion, on retrouvera Chou Choune et Chibouki ainsi que Jean-Marc Reed. «Je n’en dis pas plus, mais il faudra voir la finale qui rend hommage à un certain grand mariage qui s’est tenu en décembre à Montréal dans les années 1990 !».
INFOS | Au Bar Le Cocktail, 1669, rue Sainte-Catherine Est, Montréal.
Tél. : 514-597-0814 ou https://www.barlecocktail.com
Cet article a d’abord été publié dans l’édition de Fugues Décembre 2023/Janvier 2024, parue le 29 novembre 2023.
