Jeudi, 25 septembre 2025
• • •
    Publicité

    Daniel Vaudrin : de nouveau candidat dans Ville-Marie pour le district Sainte-Marie

    En 2021, Daniel Vaudrin avait brigué le poste de conseiller municipal dans l’arrondissement de Ville-Marie sous la bannière d’Ensemble Montréal. En 2025, c’est avec confiance et lucidité qu’il se représente. Impliqué dans la communauté 2SLGBTQ+, il en connaît bien les enjeux et s’est particulièrement intéressé, ces dernières années, aux problématiques qui gangrènent le quartier : l’itinérance, les inondations récurrentes, les travaux et la circulation aux abords du pont Jacques-Cartier.

    Pourquoi vous représenter une deuxième fois ?
    DANIEL VAUDRIN : J’ai toujours été impliqué comme citoyen dans la vie de mon quartier et, comme vous le savez, proche des organismes communautaires 2SLGBTQ+. Il m’a semblé tout à fait naturel d’avoir la possibilité, comme conseiller municipal, d’en faire un peu plus.

    Parmi tous les enjeux auxquels fait face l’arrondissement, quels sont, selon vous, les plus urgents ?
    DANIEL VAUDRIN : Principalement l’itinérance, qui est étroitement liée à la toxicomanie et aux problèmes de sécurité. Il m’est arrivé à plusieurs reprises, dans les dernières semaines, d’appeler les ambulanciers pour des personnes en situation d’overdose près du pont Jacques-Cartier. Et des scènes comme celles-là, il s’en passe tous les jours dans le quartier. Je crois qu’il faut en faire davantage et surtout de façon plus concertée. Il y a des organismes qui viennent en aide, mais on a l’impression qu’ils travaillent chacun dans leur coin. On pourrait dire la même chose de l’aide alimentaire : des cuisines et des centres de distribution existent, mais tout cela gagnerait à être mieux coordonné pour une approche plus efficace.

    Vous faites le même constat pour la toxicomanie. Il y a pourtant de la résistance dans la population face à l’implantation de centres d’injection supervisés ?
    DANIEL VAUDRIN : Contre la toxicomanie, on fait beaucoup, mais est-ce suffisant ? Pourrait-on en faire plus ? Je n’ai pas de réponses toutes faites. Mais je pense qu’une concertation mieux organisée s’impose. Je suis certain qu’on pourrait faire mieux. Par exemple, je ne suis même pas sûr que toutes les personnes qui consomment connaissent l’existence de ces centres. Peut-être aussi qu’il n’y a pas assez d’intervenant·e·s, ou qu’il faudrait repenser le choix de l’implantation des centres d’injection supervisés. Mais comme pour l’itinérance, il faut agir. Même si ça coûte cher, on ne sort pas quelqu’un de la rue ou de la toxicomanie en trois semaines. C’est un travail à long terme.

    Projet Montréal a annoncé sa volonté d’embellir le Village après la fin des travaux de canalisation, avec un projet ambitieux qui inclurait la fermeture de la rue à l’année.
    DANIEL VAUDRIN : C’est un très beau projet, effectivement. Mais peut-être aurait-il été plus pertinent de parler d’abord de projets directement liés aux problèmes de l’arrondissement. On parlait d’itinérance, de toxicomanie… mais il y aurait beaucoup à dire aussi sur les infrastructures. Les rues et les trottoirs sont souvent dans un état lamentable, surtout dans le district où je me présente. Les inondations ont été nombreuses et les copropriétaires de condos, comme les commerçants, se sentent abandonnés par la Ville. Peut-être qu’avant de penser à redécorer la rue Sainte-Catherine, il faudrait s’assurer que tout le monde s’y sente en sécurité.

    Abonnez-vous à notre INFOLETTRE!

    Du même auteur

    SUR LE MÊME SUJET

    LAISSER UN COMMENTAIRE

    S'il vous plaît entrez votre commentaire!
    S'il vous plaît entrez votre nom ici

    Publicité

    Actualités

    Les plus consultés cette semaine

    Publicité