Troisième opus de la trilogie de Denis-Martin Chabot, amorcée avec Pénitence et Manigances, le présent titre est axé sur le personnage de Bernard Leblanc qui a traversé les deux précédents volumes.
Après avoir survécu à un tueur en série et à la perte de son conjoint, décédé des suites du sida, Bernard s’est repris en main et est dorénavant une star incontestée du milieu cinématographique mondial.
En 1998, il a rencontré Patrick, un jeune courtier, et, malgré quelques valses hésitations, il tombe amoureux de celui-ci. Tout va donc pour le mieux jusqu’au 11 septembre 2001. Patrick travaille dans une des tours du World Trade Center et sera au nombre des victimes de l’horrible tragédie.
Bernard doit apprendre à gérer sa douleur. Pourra-t-il jamais aimer à nouveau? Il ne peut s’empêcher d’avoir le sentiment que tous les hommes de sa vie semblent mourir dans d’atroces circonstances.
Par ailleurs, de nouveaux crimes secouent le Village gai. En effet, un homme attaque et viole des hommes à qui il donne rendez-vous dans des bars. Le tout ressemble étrangement à une série de crimes qui avaient défrayé la manchette il y a de nombreuses années.
Un roman intéressant qui aborde de nombreux thèmes liés au deuil et à l’acceptation de soi. Les personnages sont assez bien articulés, quoique, parfois, certaines lignes de dialogues semblent quelque peu empruntées.
La lecture s’en révèle cependant agréable et attise l’intérêt du lecteur devant un récit relativement complexe.
Innocence (Chroniques du Village, vol. 3) / Denis-Martin Chabot. Paris : Éditions Textes gais, 2007. 198p.
