Avec Veni, Vidi, Vici, disponible sur toutes les plateformes d’écoute en continu, l’artiste algéro-québécois Jade Above balance un hymne coup-de-poing où plume acérée et énergie brute s’entrecroisent.
Dès l’ouverture — « J’prends de la vitesse / Ça ne se calcule pas au gramme » —, le ton est donné : pas de fla-fla, pas de poudre aux yeux, mais une montée en puissance assumée. Jade Above joue avec les codes, mixant franc-parler et humour référentiel : « Cunning linguiste recherche session matinale / You can call me Mary Poppins, le vent dans les voiles ». Entre radicalité et fantaisie, il trace sa marque de fabrique.
Traversée par une urgence contagieuse, la pièce carbure à une cadence qui propulse : « Premier lap, j’avance, je suis, j’y vais, je gagne ». Le refrain instrumental, déclenché par le fameux « Veni, Vidi, Vici » attribué à Jules César, agit comme un cri de ralliement — fédérateur, simple et explosif.
La plume s’autorise aussi des clins d’œil décalés et ludiques : « Supercalifragi, yeah you know my vibe » ou « Put it on reverse, Imma star 69 ya ». On y retrouve ce mélange d’ironie et de double sens qui rend son écriture singulière.
Produite de manière entièrement indépendante, la chanson a pris forme à l’été 2024 sous l’impulsion de Jade Above, co-réalisée avec Cartier Préféré et masterisée par Jean-Philippe Villemure. L’univers visuel, quant à lui, s’appuie sur une pochette signée Guillaume Boucher, qui illustre la tension entre une esthétique masculine affirmée et un trait plus délicat — écho direct à l’équilibre que Jade Above explore dans sa musique.
Avec Veni, Vidi, Vici, Jade Above ne propose pas seulement une chanson : il affirme une déclaration artistique, à la fois radicale, poétique et farouchement libre.
INFOS | https://www.jadeabove.com/