Notre garçon à la mode travaille chez Éclypse, une boutique de vêtements très, mais alors très, branchés. C’est dans ce haut-lieu de la mode qu’il nous fait part de ses réflexions quotidiennes sur sa vie et les péripéties qui la composent.
En compagnie de Corine (une star en devenir), de Vincent (le gérant assommant), de Fifi (son meilleur ami) ainsi que de Stéphane (plus straight que ça, tu meurs), il fait face aux vicissitudes de la vie.
De la mort de Lady Di, à la disparition de son amant (qui emporte au passage l’ensemble de ses biens), en passant par l’arrivée de la nouvelle collection d’été : rien n’est épargné au lecteur. Par ailleurs, tous ces événements se situant sur la même échelle émotive. En l’occurrence, le paroxysme absolu.
Le personnage est évidemment légèrement teinté d’hystérie et d’une superficialité totale, mais on ne peut s’empêcher de le trouver fort attachant et même amusant. Le style est cinglant, enlevé et incite à afficher un sourire en tranche de pastèque.
Il ne s’agit évidemment pas d’un roman transcendant qui vous amène à remettre en question votre existence ainsi que le sens réel de la vie, mais peu importe! L’auteur dresse un portrait amusant d’un homme en qui plusieurs se reconnaîtront.
Après tout, on cache tous en soi un petit côté superficiel, bitch et quétaine.
UN GARÇON À LA MODE / Olivier Cechman. Montblanc : H&O, 2000, 255p.
