Nous sommes au début des années 80 : Elton John est toxicomane et d’une promiscuité à tout vent. Il se croit cependant invincible : après tout, que pourrait-il lui arriver alors qu’il cumule succès par-dessus succès?
Mais ses proches commencent à être frappés par la maladie et les veillées mortuaires liées au sida débutent. C’est cependant sa rencontre avec Ryan White qui l’amène à mettre de l’ordre dans sa vie. Le jeune hémophile a, en effet, contracté le VIH suite à une transfusion et est depuis lors stigmatisé, que ce soit à l’école ou dans sa ville.
Cette rencontre amène le chanteur à effectuer une cure de désintoxication, à pratiquer le sécurisexe et à fonder le Elton John Aids Foundation à une époque où la maladie n’était pas une cause très populaire à endosser.
Jusqu’à ce qu’il écrive cet ouvrage, on ne connaissait que peu de choses de l’envers du décor l’ayant amené à prendre et maintenir un tel engagement contre le sida. Le récit nous permet également de prendre contact avec les personnalités clés qui ont joué un rôle déterminant dans le combat contre la maladie, mais également contre l’exclusion et l’incompréhension.
Une cure d’amour / Elton John. Paris : JC Lattès, 2012. 258 p.
