Mardi, 17 septembre 2024
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    La DJ Barbara Butch porte plainte pour cyberharcèlement après la cérémonie d’ouverture des JO

    Une enquête a été ouverte mardi 30 juillet en France après la plainte pour cyberharcèlement aggravé et menaces de mort déposée par la DJ française Barbara Butch, star du tableau incarné par des drag queens lors de la cérémonie d’ouverture des JO (on avait pu la voir et ll’entendre à Fierté Montréal l’an dernier) porte plainte pour cyberharcèlement après la cérémonie d’ouverture des JO

    « Ces faits sont susceptibles d’être qualifiés d’injures aggravées par la discrimination, menaces de mort, et provocation publique aux atteintes volontaires à la vie ou à l’intégrité physique des personnes », a précisé le parquet. L’artiste, militante féministe et lesbienne, a déposé plainte mardi 30 juillet matin. La veille, elle avait dénoncé sur Instagram être depuis sa performance « la cible d’un énième cyberharcèlement – particulièrement violent ». 

    « Barbara Butch est évidemment heureuse de savoir que l’OCLCH a été saisi », a réagi son avocate, Audrey Msellati, soulignant qu’ainsi « l’enquête pourra être menée dans le cadre d’une entraide pénale internationale. Si dans un premier temps j’ai décidé de ne pas prendre la parole pour laisser les +haters+ (« haineux » en français) s’apaiser, les messages que je reçois sont de plus en plus extrêmes », justifiait l’artiste française.  

    « J’ai reçu un bon nombre de croix gammées »

    Dans un entretien au Parisien, la DJ s’est exprimée à propos du déferlement de haine depuis sa participation à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris où elle apparaissait autour de drag-queens. « J’ai recu un bon nombre de croix gammées », détaille-t-elle. 

    « Ceux qui s’en prennent à Barbara Butch le font car ils ne supportent pas qu’elle puisse représenter la France, parce que c’est une femme, lesbienne, grosse, juive… Le problème, c’est leur intolérance et leur obscurantisme », a dénoncé l’avocate Msellati. « En s’attaquant à elle, ils s’en prennent aux valeurs, aux droits et aux libertés de la France, qu’elle représente par son existence dans l’espace public et notamment par le fait qu’elle performe pour son pays sur une scène mondiale », a-t-elle ajouté.

    Le comité d’organisation Paris-2024 a pour sa part « fermement condamné » mardi le cyberharcèlement dont est victime « l’équipe artistique » de la cérémonie d’ouverture. « Nous sommes à leurs côtés et nous les soutenons », a ajouté la directrice de la communication du Cojo, Anne Descamps. 

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