Les données révèlent que les hommes homosexuels en couple sont attirés par les grandes villes, généralement situées sur les côtes, tandis que les couples lesbiens préfèrent vivre dans les petites villes et les zones rurales.
Les comtés comptant le plus grand nombre d’hommes homosexuels en couple sont San Francisco, Manhattan et Boston. Le comté de San Francisco affiche le pourcentage le plus élevé d’hommes s’identifiant ouvertement comme «homosexuels en couple», soit près de 6 %.
Les comtés comptant le plus de couples s’identifiant ouvertement comme lesbiens étaient les Berkshires, dans le Massachusetts, Portland, dans l’Oregon, et Asheville, en Caroline du Nord. Les Berkshires, une région montagneuse de la Nouvelle-Angleterre connue pour ses universités et son feuillage d’automne, avaient la plus forte concentration de ménages lesbiens, soit près de 4 %.
Les zones où se chevauchent de fortes concentrations d’hommes homosexuels et de couples lesbiens comprennent Los Angeles, Washington DC, Richmond et Saint-Louis.
Le recensement, qui a lieu tous les dix ans, ne recueille actuellement que des données relatives à l’identité LGBTQ+ pour les personnes vivant en couple. Le Bureau du recensement a ajouté les options « même sexe » et « sexe opposé » au cours de la dernière décennie pour les couples mariés et non mariés vivant ensemble.
L’American Community Survey 2021, l’enquête annuelle complète du Bureau du recensement sur la vie américaine, a révélé qu’il y avait environ 1,2 million de ménages homosexuels aux États-Unis cette année-là. Ce chiffre est à comparer aux quelque 13,9 millions de personnes LGBTQ+ présentes dans le pays, selon les données de la même année du Williams Institute.
Le bureau travaille actuellement sur des questions à ajouter éventuellement à l’American Community Survey sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre pour les personnes âgées de 15 ans et plus.