Lundi, 17 mars 2025
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    En route vers l’avenir

    Qui n’a pas rêvé de se retrouver au volant de la mythique Ford Mustang de 1964 ? Et si l’on vous disait que vous pourriez vous en procurer une pour un peu plus de 6 000 $ canadiens ? On se prend à rêver. À rêver seulement, car en fait il s’agit d’une bicyclette électrique que le constructeur vient de lancer sur le marché et qui se nomme Mustang Ebike. Et pourquoi ne pas faire un coup double avec le lancement du Ford Bronco Ebike ? À leur volant, à leur guidon pardon, les concepteurs parlent de retrouver l’excitation de la Mustang et l’esprit aventureux du Bronco dès les premiers tours de pédale. Peut-être avec beaucoup d’imagination.

    Pour ceux et celles qui voudraient encore se la jouer Terminator de la route, mais tout en roulant électrique, on peut aujourd’hui commander le Cybertruck de Tesla. À son volant, aucun doute, on ne passera pas inaperçu. On s’écartera même sur votre passage en se demandant si les chariots de l’enfer ne sont pas à nos portes. Bien sûr, les allures futuristes, le design très géométrique de cet énorme truck alimenteront les conversations. Mais sachez que ce monstre sur quatre roues n’est pas donné. Deux modèles sont disponibles, le Cybertruck AWD Foundation Serie au coût de 137 990 $ et le Cyberbeast Foundation Series avec un prix de détail de 165 990 $. Et cela n’inclut pas les divers frais et les taxes, notamment la taxe de luxe fédérale. On parle alors de quelques dizaines de milliers supplémentaires. On réfléchira donc à deux fois avant de pouvoir se pavaner à son volant. Les premières livraisons devraient avoir lieu fin octobre début novembre.

    Le futur n’est pas seulement dans nos rues avec des véhicules de plus en plus autonomes embarquant l’intelligence artificielle, mais aussi dans les usines avec l’arrivée bientôt de robots humanoïdes pour remplacer l’humain sur les chaînes de montage de votre prochaine voiture. Ainsi Honda travaille avec la compagnie Asimo, et Tesla avec Optimus, pour créer et maximiser les processus de robotique dans la confection des autos. BMW s’est tournée vers l’entreprise californienne Figure qui a conçu ce Figure 02, un humanoïde capable d’insérer des pièces de tôle dans des modules spécifiques, une tâche délicate demandant beaucoup de précision. Certes, Figure 02 n’est pas très sexy et il n’est pas genré non plus. En tout cas, on continuera à lui préférer See-Threepio (C-3PO), l’humanoïde de Star Wars. Mais See-Threepio n’était pas une réussite sur le plan de la dextérité et de la précision.

    On le sait. On peut résister à tout sauf à son désir. Il en va de même dans le choix d’une voiture. Le désir surpasse parfois la raison et c’est bien normal. Tant qu’à investir plusieurs dizaines de milliers de dollars, autant se faire plaisir. Alors sur le plan de la désirabilité, certaines marques se démarquent, et il ne s’agit pas toujours de voitures de luxe. La récente étude APPEAL (Automotive Performance, Execution and Layout) a mené un sondage à propos d’une trentaine d’aspects recherchés par les consommateurs et consommatrices, par exemple l’impression de luxe, le confort, la puissance, etc. Curieusement, ce sondage fait ressortir des résultats surprenants. La fiabilité, par exemple, qui fait la renommée des véhicules coréens et japonais, ne semble pas constituer un critère qui suscite un grand désir. On se tourne prioritairement sur le confort, l’espace, les rangements et le système d’infodivertissement. Pour les véhicules électriques, Tesla a perdu sa position de tête face à d’autres constructeurs. Toutes motorisations confondues, voilà les cinq premières marques populaires qui figurent au sommet du palmarès : Mini, Ram, Kia, Hyundai et GMC.

    Mazda MX-30

    Mazda MX-30 : le véhicule électrique urbain par excellence Disons-le d’entrée de jeu, le MX-30 est le véhicule électrique urbain par excellence en raison de sa faible autonomie. On parle de 190 km, mais encore dans des conditions idéales. En hiver, il pourra atteindre 120 km. C’est peu et la concurrence offre beaucoup mieux.
     
    Cependant, si votre utilisation principale d’un véhicule concerne le déplacement de chez soi au travail, alors vous pouvez jeter un coup d’œil sur le MX-30. Rappelons que la moyenne des distances parcourues quotidiennement pour se rendre au travail est de 25 minutes. Le MX-30 fera alors très bien l’affaire. Certain.e.s seront surpris par l’agencement des portes. Elles sont antagonistes, c’est-à-dire que les portes arrière s’ouvrent dans le sens opposé des portes avant, supprimant ainsi le montant central. En théorie, cela permet une meilleure accessibilité aux places arrière. Ce n’est pas le cas et pour corriger cet irritant, les sièges et les dossiers avant peuvent s’avancer d’une simple pression sur un bouton électrique. Bien sûr, il s’agit d’un petit VUS et certains trouveront que l’espace pour les passagers est mesuré. En revanche, le volume de chargement du coffre est largement suffisant.

    Sur la route, le MX-30 n’est pas une foudre de guerre, le moteur ne délivrant que 143 chevaux, c’est donc bien en milieu urbain que ce petit Mazda montrera sa plus grande efficacité, avec une tenue de route irréprochable, une très grande maniabilité, roulant à basse vitesse, régénération lors des freinages. On peut aussi moduler le système de ralentissement, ce qui permet de ne pas utiliser la pédale de frein, contribuant ainsi à économiser la consommation énergétique.

    Enfin, le véhicule en soi présente une silhouette sympathique sans pour autant se démarquer de la concurrence. On bénéficie de la qualité de fabrication et de la solidité de la marque japonaise, tout en ayant une ergonomie sans reproche. Le système d’infodivertissement se montre facile à utiliser. En somme, le MX-30 peut s’avérer le meilleur compagnon de son utilisateur ou utilisatrice au quotidien pour se rendre au travail, faire son épicerie ou aller dans un centre commercial.

    Le MX-30 se situe dans la catégorie des véhicules électriques les moins chers sur le marché. Son prix de départ est de 42 650 $, il est donc admissible aux subventions provinciales (7 000 $) et fédérale (5 000 $), ce qui ramène la facture autour de 30 000 $. Un atout à considérer…

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