Titre pour le moins mystérieux qui évoque le passage à l’âge adulte d’Étienne. Nous sommes à la fin du secondaire et ça roule plutôt bien pour notre héros : gai assumé auprès de ses amis, il navigue avec aisance dans ce que la vie lui présente avec un regard où l’humour le dispute au simple bonheur de vivre.
Entouré de ses inséparables Renaud et Flavie, il fait face à de petits drames inconséquents comme son nouveau directeur d’école qui flaire en lui une future victime d’intimidation surtout lorsque celui-ci apprend que l’indécrottable Renaud lui a lancé un “grande fifure” alors que, étrangement, il s’agissait plutôt d’une marque d’affection.
C’est au détour de la maison de retraite où loge sa grand-mère, mémé Poulette, que se présente l’inattendue, suite à une sortie du placard qu’il fait auprès de sa mémé qui se révèle outragée qu’il ait attendue si longtemps avant de lui en parler.
Tout est bien qui finit bien? Oui, mais d’autres oreilles étaient à l’écoute et cette petite confession conduira Étienne à découvrir le passé troublant de l’un des condisciples de son aïeule.
Mais, chut, il ne faut pas vendre la mèche et plutôt découvrir ce qui cache dans ce roman plein de naïveté et d’un plaisir bon-enfant où « grandir » s’amorce parfois au détour d’une simple conversation de corridor!
Ma vie autour d’une tasse John Deere / Émilie Rivard. Montréal : Bayard, 2015. 179p.