Nicolas, 25 ans, a rapporté sur les réseaux sociaux sa confrontation à une médecin généraliste qui lui a conseillé de «traiter son problème d’homosexualité» en l’adressant à un centre médico-psychologique.
L’histoire de Nicolas (photo), racontée sur Twitter, pose dramatiquement la question de la qualité d’accueil des patients homosexuels et/ou séropositifs au VIH.
Ce jeune homme de 25 ans sent qu’il est en train de sombrer dans la déprime et tente de prendre un rendez-vous au centre médico-psychologique de sa ville, Arras, dans le Nord de la France.
Ce service étant débordé, il se tourne alors vers un médecin généraliste pris au hasard puisque son précédent médecin avait refusé d’être son médecin traitant quand il a découvert sa séropositivté VIH, créant une première expérience malheureuse et un vrai sentiment de défiance.
Au terme de la consultation, ce nouveau médecin lui propose de faire un courrier pour accélérer sa prise en charge au centre médico-psychologique en lui disant : «Et comme ça vous pourrez régler votre problème d’homosexualité».
«Il y a un moment de flottement, j’ai cru que j’avais mal compris, explique Nicolas. J’étais un peu choqué, elle m’a dit que mon mal-être venait surement de ça. (…) Je n’ai pas vraiment su comment réagir, alors, j’ai pris ma carte Vitale et je suis parti un peu penaud. Mais j’entends bien me plaindre auprès de l’ordre des médecins. Je ne compte pas en rester là».