Lundi, 4 novembre 2024
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    Donner au suivant: aider les réfugié.es LGBTQ2+ à recommencer à zéro

    Il y a neuf ans, Aram Hassanlee a été forcé de recommencer sa vie dans un nouveau pays. Il n’a jamais oublié son parcours difficile et c’est pourquoi il veut aider d’autres personnes aujourd’hui. À l’époque, Aram était un réfugié des Nations-Unies qui avait fui l’Iran pour le Canada, après avoir reçu des menaces de violence en raison de son homosexualité. Dans son pays, le fait de s’identifier à la communauté LGBTQ2+ est un crime passible de la peine de mort.

    Lorsqu’il est arrivé au Canada pour commencer sa nouvelle vie à l’âge de 30 ans, il avait quitté son emploi au siège social d’une banque en Iran et avait dit au revoir à sa famille, sans savoir s’il la verrait à nouveau. Aram savait ce qu’il devait faire pour commencer sa nouvelle vie: parler anglais, se faire de nouveaux amis et trouver un emploi. Deux jours après son arrivée au pays, assis à l’intérieur d’une succursale de la TD, aux côtés d’un travailleur social qui était là pour l’aider à ouvrir un compte bancaire, Aram a su que sa vie était sur le point de basculer. Il se rappelle avoir été totalement distrait et avoir ressenti à la fois de la confusion et de l’euphorie en voyant le drapeau coloré de la Fierté affiché dans la succursale, alors qu’il venait de quitter un milieu de travail en Iran où il ne pouvait pas dire qu’il était homosexuel.

    «J’étais estomaqué. C’était surréaliste, a dit Aram. J’ai dit à tout le monde que c’était là que je voulais travailler un jour. Du moment que j’ai vu le drapeau, j’ai su tout de suite tout ce que j’avais besoin de savoir sur la TD. Je ne connaissais personne et je ne parlais pas anglais, mais travailler à la banque était devenu mon rêve.»

    Aram a réalisé son rêve et occupe maintenant le poste d’analyste principal en rémunération à la TD après avoir décroché son premier emploi à la banque sept ans auparavant. Ainsi, lorsqu’Aram a eu la chance de donner au suivant et d’aider d’autres réfugiés, il a sauté sur l’occasion. Aujourd’hui, Aram fait partie d’un groupe d’employés de la TD qui se sont portés volontaires pour agir comme mentors professionnels pour les réfugié.es et les membres de la communauté LGBTQ2+ qui demandent l’asile, dans le cadre d’un projet pilote. D’une durée d’un an, ce projet donne aux réfugiés l’occasion d’acquérir de solides compétences professionnelles et de tisser des liens en milieu de travail dans le pays hôte après avoir été jumelés avec des professionnels qui parlent leur langue maternelle. Aram a grandi en parlant le farsi. Il est jumelé à un Iranien de 38 ans qui a également fui l’Iran pour venir au Canada. Aram dit que ce type de mentor professionnel lui aurait été bien utile lorsqu’il est arrivé au pays.

    «J’ai eu tellement de bons mentors à la banque et j’ai beaucoup appris de mes collègues et directeurs, alors je sens qu’il est important de partager mes connaissances», a expliqué Aram. Il avait par ailleurs déjà acquis de l’expérience en travaillant avec des réfugiés avant de s’enrôler comme mentor. En effet, deux ans après son arrivée au Canada et après avoir appris l’anglais, Aram a obtenu son premier emploi à la TD. Lorsqu’il a été promu au poste d’associé, Services bancaires personnels, il a eu l’occasion d’ouvrir de nouveaux comptes bancaires pour d’autres réfugiés dans le même petit bureau où on l’avait aidé à ouvrir son premier compte bancaire à la TD.

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    1 COMMENT

    1. Bonjour,

      Suite à l’article de monsieur Lafontaine et de l’aide aux réfugié.e.s, j’aimerais connaître des organismes où je pourrais manifester mon désir de venir en aide à des réfugié.e.s.

      Merci!

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