Samedi, 15 mars 2025
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    « Mon chum (ou moi) ne pense qu’à ça ! »

    Ils sont amoureux de leur chum. Ils espèrent que ça durera le plus longtemps possible. Et pourtant, ils ont l’impression par moment que l’élu de leur cœur a une obsession pour le sexe, voire qu’il est accro… Comment gèrent-ils ça? Cinq gars témoignent…

    L’énergie, l’excitation et la passion des débuts de l’histoire d’un couple a souvent vite fait de se dégonfler. Pour laisser place à de la tendresse, des « moments » ou des «périodes» certes plus rares mais toujours aussi intenses. Pour beaucoup, cette baisse d’activité est normale et n’est pas un signe avant-coureur que l’amour disparaît. Ils sont toujours fous l’un de l’autre. Pour d’autres, en revanche, la bagatelle est toujours aussi intense qu’aux débuts de leur histoire. Comment est-ce que ça se passe quand on n’est pas sur la même longueur d’ondes ? Nos témoins vivent cette situation. Plus ou moins bien. 

    Francis (51 ans, de Laval) nous le raconte : « Mon chum a presque 20 ans de moins que moi. Il a toujours envie. Il provoque même les occasions. Son jeu favori : glisser sa main dans mon pantalon pendant que je conduis. On n’a pas forcément d’arrière-pensées en tête quand on va faire les courses à l’hypermarché. Lui, si ! J’avoue que je n’arrive pas toujours à suivre… Mais j’ai peur qu’il ne comprenne pas un refus de ma part… » Comme pour Francis, l’angoisse de créer le doute est bien là. Et c’est toute la difficulté de la situation à gérer.


    « Au début, c’était drôle… »
    Jack (37 ans, de Montréal) préfère se rappeler qu’au début de son histoire avec son chum : « C’était moi, le chaud-lapin. Et c’était sympathique. Ce que je ne savais pas, c’est que chez lui, le rythme ne baisserait pas. Bien au contraire. J’ai l’impression qu’il réfléchit toujours à l’occasion. Je ne compte plus les diners où on arrive en retard parce qu’il a envie d’une petite vite avant de partir… » C’est la même chose pour Pierre-André (45 ans, de Brossard) : « Ça peut sembler bizarre de ne pas avoir envie tout le temps avec le gars qu’on aime, mais ça m’arrive. En général, je me laisse faire en me rappelant nos débuts qui étaient vraiment intenses. Et surtout, je me dis que c’est moi qui ai changé, pas lui. Il a autant envie que quand je l’ai rencontré. C’est d’ailleurs pour ça que je l’appelle mon “lapin”. (Rires) »


    « On a ouvert le couple ! »
    Certains de nos témoins ont eu peur que la différence par rapport aux besoins en termes de fréquence allait nuire à leur couple. Ils en ont parlé et ont adapté leur sexualité à leurs envies. C’est le cas d’Ahmad (41 ans, de Laval) : « Un jour, je somnolais au lit. Et mon chum est arrivé dans la chambre et a dit : “Pff ! Il dort encore !” Ça a été un choc pour moi. J’ai crevé l’abcès dès le lendemain au petit-déjeuner. Il était un peu gêné au début mais après quelques discussions qu’il était un peu accro au sexe, qu’il en avait besoin presque à chaque jour, ce qui n’est pas mon cas. Je lui ai donc proposé d’ouvrir notre couple. Il a le droit d’aller voir ailleurs. Mais en suivant nos règles ! Notre vie a changé depuis. Je ne culpabilise plus et lui, semble comblé ! » 


    « On s’est mis d’accord : Je peux aller voir ailleurs »
    Charles-Étienne (24 ans, d’Hochelaga à Montréal) avait prévenu son chum: « Je lui avais dit quand on s’est rencontré et quand on a senti qu’il y avait quelque chose qui était en train se créer entre nous, que je n’étais pas un adepte de l’exclusivité sexuelle, alors qu’il n’est pas toujours porté sur la chose. Il préfère de loin la séduction… Je lui ai dit que sur le long terme, ça me poserait des problèmes. On s’est mis d’accord : Je peux aller voir ailleurs. Et ça ne le gêne pas… »


    « C’est qu’il m’aime ! »
    Pierre-André (51 ans) est persuadé que les envies à répétition de son homme sont la preuve que l’amour est bien là : « Même si je ne suis pas toujours dans le même état d’esprit, je me dis que s’il a envie de moi à ce rythme, c’est qu’il m’aime. Et ça, ça me rend heureux ! » De la même façon, Étienne (39 ans, de Québec) considère que ce n’est pas son mari qui en demande trop : « C’est moi qui n’en demande pas assez. Il trippe toujours, huit ans après notre rencontre, sur mes bourrelets. Et vraiment, ça me rassure. Tant que ça dure, c’est qu’il m’aime. Ça ne veut pas dire que les couples qui ne font plus l’amour, ne s’aiment plus. C’est notre fonctionnement à nous ». 

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