Mercredi, 12 février 2025
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    De quelques nouveaux modèles 2025

    L’année 2025 sera l’année de tous les dangers pour l’industrie automobile. La conjoncture mondiale, la préservation de certains marchés contre la concurrence, les difficultés de la mise en place d’usines de batteries, ou encore, pour le Canada, la fin des subventions provinciale et fédérale pour l’achat d’un véhicule électrique.

    Rappelons qu’un modèle électrique coûte environ de 15 000 $ à 20 000 $ de plus qu’un modèle à essence équivalent. Les subventions combinées du provincial et du fédéral, lors de leur établissement, atteignaient la somme de 12 000 $. Elles ne comblaient pas l’écart. Cependant, elles avaient séduit environ 35 % des acheteurs et acheteuses de véhicules neufs qui s’étaient tournés vers l’énergie bleue. Il semble que les deux paliers de gouvernement plancheraient pour trouver d’autres incitatifs, mais pour les concessionnaires, la fin des subventions ne les ravit pas, d’autant que certaines commandes sont aujourd’hui annulées et qu’ils risquent de se retrouver avec un parc de véhicules électriques ne trouvant plus d’acquéreurs. On a entendu que le fédéral pense au retour de la subvention pour le 1er avril.

    Espérons qu’il ne s’agit pas d’un poisson d’avril ! Pour compenser la perte des subventions, certains constructeurs veulent diminuer le prix de leurs véhicules électriques. Nissan, GM, Ford et même Volkswagen ont des plans pour réduire les prix, mais sont-ils définitifs ou temporaires ? Cela reste à voir. Cela dit, nous n’en sommes pas à une époque où l’on est prêt à troquer la liberté apportée par les voitures pour se tourner vers d’autres moyens de transport qui limiteraient le champ de nos déplacements. Les constructeurs, eux non plus, n’ont pas dit leur dernier mot, et le Salon de l’auto de Montréal reste l’occasion de se rendre compte de ce que sera la tendance pour les prochaines années, sinon les prochains mois. Et, bien sûr, l’occasion de découvrir les nouveaux modèles.

    Petit aperçu des nouveautés Nissan connaît des difficultés et son alliance avec Renault et Mitsubishi n’a pas porté les fruits escomptés, au point que l’on a décidé de se tourner vers un partenariat avec Honda. Les discussions sont en cours. Cependant, la marque japonaise proposait au Salon de l’auto trois nouveautés. Il est vrai que Nissan connaît un succès au Canada.

    NISSAN MURANO

    Nissan Murano
    Lorsque le premier Nissan Murano est apparu, il avait créé tout un émoi et connu un succès. Bien inscrit sur nos routes, il fait peau neuve pour la quatrième génération. Visuellement, il s’est éloigné du Murano d’origine. Il s’inspire plus du design actuel qui rend aujourd’hui de nombreux modèles difficile à distinguer les uns des autres, sinon pour les initié.e.s. Il ne peut renier non plus son air de famille avec le Nissan Ariya électrique. Le nouveau Murano propose deux rangées de sièges, mais c’est du côté de la motorisation que le changement est important, puisqu’on a remplacé le V6 de 3,5 L par un moteur quatre cylindres turbocompressé de 2 L, le rendant peut-être moins gourmand à la pompe.

    Nissan Kicks
    Il appartient à la catégorie des véhicules multisegments sous-compacts. En somme, un mélange de VUS et de berline, mais au-dessus de la catégorie des petits véhicules. Pour 2025, on a osé le changer complètement et le Kicks ne ressemble plus à celui qui est encore en vente aujourd’hui. Le Kicks 2025 est plus spacieux, sa puissance a été augmentée et il peut enfin recevoir un rouage intégral en option, ce qui faisait défaut à la génération précédente. Conséquence de ces changements importants : le prix d’achat a augmenté. Mais ce petit utilitaire reste un bon compromis, surtout en rouage intégral pour une utilisation quotidienne dans nos contrées.

    Nissan Armada
    Dès la première génération, son nom disait tout : Armada. On est dans du grand, du large, du plus, plus, plus. Le Nissan Armada 2025, déjà en vente depuis décembre dernier, continue à en offrir plus, par exemple une bonification de ses aptitudes hors route avec une version PRO-4X, une capacité de remorquage encore plus puissante, sans oublier le luxe à l’intérieur comme des sièges massant de série. Nissan arrive ainsi à jouer les durs à l’extérieur et les doux à l’intérieur. De quoi se sentir invincible.

    HYUNDAI IONIQ 9 2026

    Hyundai IONIQ 9 2026
    Le Hyundai IONIQ 9 arrivera dans les concessions ce printemps. Il est le jumeau non identique du Kia EV9. Il partage d’ailleurs la même plateforme. Le IONIQ 9 complète ainsi la gamme des véhicules de la marque coréenne. On avait apprécié le look de la berline IONIQ 5, un peu moins celui du IONIQ 6, dont le design ovoïde renvoie à un gros insecte sur roue. Comme pour tous ses modèles électriques, Hyundai a choisi des blocs optiques pixélisés, une signature du plus bel effet. Le IONIQ 9 se présente comme un VUS important par ses dimensions tout d’abord, et il peut au choix comporter une troisième rangée d’accès facile en raison du plancher plat. Et une attention toute particulière a été portée à l’intérieur, notamment avec la présence d’un écran incurvé vers le conducteur pour en améliorer l’accessibilité et la lisibilité. Trois motorisations sont disponibles : la première dotée d’un seul moteur électrique de 215 chevaux à propulsion arrière, la seconde dotée du rouage intégral et de deux moteurs d’une puissance de 303 chevaux, enfin, un modèle de performance est proposé avec deux batteries d’une puissance de 422 chevaux. Le constructeur assure que, quel que soit le modèle choisi, l’autonomie de ce véhicule électrique avoisine les 480 km. 
     

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