Lundi, 9 septembre 2024
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    En avant avec Greta

    Peut-être avez-vous été impressionné par la manifestation de 350 mille personnes dans les rues de Montréal le 25 septembre dernier avec à sa tête Greta Thunberg. Celle qui secoue l’inertie des dirigeants face aux changements climatiques. Peut-être vous êtes-vous intéressés aux propositions vertes des différents partis au cours de la campagne électorale. Peut-être même avez-vous décidé de sauter le pas et de vous défaire de votre véhicule à combustion conventionnelle pour un électrique ou un hybride.

    Tour des modèles les plus abordables
    Entendre ici ceux qui sont admissibles à la subvention de 5000$ du gouvernement fédéral, c’est à dire dont le prix de base est moins de 45 000$ avant transport et préparation et avec un maximum d’options de 10 000$. À laquelle s’ajoute les 8 000$ de rabais du gouvernement provincial.

    Champion toutes catégories en termes de vente, les Nissan LEAF et LEAF+ qu’on voit le plus sur nos routes. La seconde génération apparue en 2018 a fait consensus autour de son look moins tarabiscoté. D’autant que le LEAF+ offre une autonomie d’un peu plus de 360 kilomètres ce qui est, somme toute, une très bonne moyenne dans le merveilleux monde des véhicules sans émission de GES.

    Champion parmi les marques à produire des véhicules entièrement électriques, les deux constructeurs sud-coréens Kia et Hyundai qui, comme on le sait, sont deux faux jumeaux. Pas moins de 4 modèles sont disponibles. Pour les mo-dèles 2020, la Soul EV propose au choix deux batte-ries différentes, soit 30 kWh ou de 64 kWh pour une autonomie maximale d’environ 450 kilomètres lorsque doté de la seconde batterie. Sa conception cubique et son très bon volume de chargement ont conquis des petites entreprises. Le Niro EV est moins connu mais il reste une proposition alléchante pour rouler sans culpabiliser pour la planète. Le Niro reprend la même proposition de motorisation que la Soul et est disponible dès aujourd’hui. Le Hyundai Kona électrique, VUS sous-compact, propose une autonomie de 415 kilomètres. Le Kona a reçu tous les éloges de la presse automobile. Enfin la Hyundai Ioniq électrique, l’une des autos les plus abordables dans ce segment sans émissions nocives, puisque le prix de base tourne autour de 38 000$ alors que la majorité de la concurrence dépasse la barre des 40 000$.

    Trois autres modèles font figure d’outsiders, la Chevrolet Bolt EV et la Volkswagen e-Golf. La petite de Chevrolet est reconnue pour son autonomie (qui sera augmentée pour le modèle 2020) et pour ses qualités routières, en revanche elle pêche par son espace un peu restreint. Un peu oubliée, la e-Golf de Volkswagen est aussi une alternative appréciable pour rouler vert. Enfin, la Ford Focus électrique.

    S’adapter
    Le constructeur Tesla a décidé de mettre sur le marché un Model 3 moins coûteux à l’achat pour qu’il soit admissible aux subventions. Il n’en coûtera que 44 999$ pour se le procurer soit 1$ de moins que la limite imposée. Mais ce Tesla à prix raisonnable se contente d’une autonomie de 150 kilomètres. BMW a aussi décidé de baisser le prix de son petit modèle futuriste i3, de 48 750$ à 44 950$ pour qu’il soit aussi admissible. Rappelons que l’intérieur du i3 est fait en grande partie de matériaux recyclés et de bois. L’autonomie a été augmentée grâce à une nouvelle batterie et dépasse les 250 kilomètres. Mais si vous choisissez la version munie du prolongateur REx, un petit moteur à essence prolongeant l’autonomie de 140 kilomètres, vous n’êtes plus admissible aux subventions puisque le prix de départ de ce BMW i3 est de 53 600$

    Certains se demanderont pourquoi ne figure pas dans cette recension la Smart 2. Le fait est que la maison mère de Smart, Mercedes, a décidé de ne plus distribuer ce modèle en Amérique du Nord, préférant concentrer ses efforts sur la mise en marché de produits électriques ornée de la mythique étoile à trois branches, en particulier la EQ. Tous les véhicules mentionnés ci-dessus sont admissibles aux programmes de subventions fédérale et provinciale. Quelques modèles hybdrides rechar-geables sont adminissibles à la même hauteur aux subventions. Mentionnaons le Chevrolet Volt et la Chrsyler Pacifica hybride. En revanche, les constructeurs dits de luxe ne sont pas en reste dans la conception de véhicule zéro émission. Qui aurait pensé il y a une dizaine d’années s’acheter une Mercedes, une Porsche, ou encore une Jaguar entièrement électrique! Tesla a lancé le bal et devant son succès, les ingénieurs des grandes marques ont planché pour prouver qu’ils étaient capables de faire, sinon mieux, au moins tout aussi bien.

    Pour celles et ceux qui ont l’œil, les bornes de recharge rapide se multiplient comme des petits pains aussi bien dans les rues des villes que sur les haltes autoroutières. Une récente étude de l’Institut national de la statistique démontre qu’il y a une augmentation notable du nombre de véhicules électriques (hybrides rechargeables compris) mais ne dépasse toujours pas le 1% de tous les véhicules du parc automobile québécois. En comparaison, en Norvège, 11,5% des véhicules sont électriques.

    Au Québec, les régions où ils sont le plus nombreux sont, dans l’ordre, la Montérégie (11 492), les régions de Montréal (6491) et de Lanaudière (4573). Et les deux voitures qui prédominent sont la Nissan Leaf (6815 véhicules immatriculés) derrière la Chevrolet Volt (10 690 véhicules immatriculés). Cette dernière étant une hybride rechargeable.

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