Mardi, 22 avril 2025
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    En route vers l’automne!

    Bien sûr, on aime les autos, mais on sait que ce n’est pas demain que tous rouleront électrique, ni même l’année prochaine. Cela dit, de nombreux constructeurs se sont engagés à ne produire que des véhicules électriques dans un proche avenir (2025, 2027 et 2030), et non des moindres : Alfa Roméo, Lancia, Audi, Peugeot, Citroën et Renault. Le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, a annoncé que le programme incitatif pour l’achat de véhicules zéro émission (iVZE) a aidé plus de 100 000 Canadien.ne.s à acheter ou louer un véhicule électrique, ce qui constitue un point tournant. Mais d’ici à ce que tous les véhicules à combustion disparaissent de nos routes, il y a encore un grand pas à faire.

    En attendant, pour minimiser les gaz à effet de serre que nous produisons dès que nous mettons le contact, la bicyclette ou encore le transport en commun sont des alternatives. Le gouvernement fédéral a dévoilé un nouveau fonds de 2,75 milliards $ pour l’achat de 5 000 autobus électriques (scolaires et municipaux) à l’échelle du pays. Trop peu, diront certains, quand on sait que la STM dispose d’un peu plus de 1 800 autobus en service.
     
    On roule pour vous
    La canicule frappe déjà fort en ce matin d’aout lorsque nous nous mettons au volant de la. Heureusement, un bouton-pression entre les deux sièges avant permet de réfrigérer le fauteuil et notre postérieur. Ce matin-là, on se rend compte que ce n’est pas un gadget inutile, la voiture étant parquée en plein soleil. Les berlines intermédiaires se font rares, de plus en plus remplacées par les VUS; pourtant les constructeurs en conservent toujours dans leur gamme pour celles et ceux qui n’ont pas cédé à la tentation des VUS. La Kia K5 GT se présente comme une berline-coupé, puisque la ligne fuyante du toit rejoint celle du coffre sans aucune délimitation. Et bien entendu, on ne peut que souligner l’allure sportive recherchée par la marque coréenne. Équipée de jantes en alliage et de pneus taille basse, ce caractère sportif est renforcé. On sait qu’à son volant, les grandes routes nous attendent. De profil, on retrouve des accents propres aux véhicules de même gamme proposés par les autres constructeurs, comme Honda, voire par les marques allemandes. La K5 GT a de la gueule et – pour parler familièrement – en jette rien qu’à la regarder. Il est vrai que nous sommes en possession du modèle le plus luxueux et le plus performant. Et nous sommes impressionné.
     
    À l’intérieur, notre première impression est confirmée, autant par la configuration du poste de pilotage que par des détails qui laissent penser que l’on a privilégié le confort du conducteur et des passagers, tant à l’avant qu’à l’arrière. La banquette est dessinée comme deux fauteuils placés côte-à-côte. Et il y suffisamment d’espace pour les jambes. On appuie sur le bouton de démarrage et le feulement du moteur se fait entendre. Il se montre discret tout au long de l’essai, excepté lorsque sollicité par de fortes accélérations. À vitesse normale, l’insonorisation permet de l’oublier. Il est temps de regarder tous les apports d’aide à la
    conduite dont regorgent la K5. D’autant que l’autoroute est déserte.
     
    La révélation : l’affichage tête haute. Cette innovation en provenance de l’industrie aéronautique s’est révélée un fidèle allié à la conduite. Dès les premiers tours de route, la vitesse s’affiche par rétroprojection sur le parebrise, mieux : il fait apparaître dans un petit carré la vitesse autorisée sur la rue, la voie ou l’autoroute que vous empruntez. Puis une petite auto apparait qui, selon les circonstances – voiture qui précède de trop proche ou se trouve dans l’angle mort des rétroviseurs – laisse apparaître un signal lumineux rouge pour vous avertir d’un possible danger. Pas besoin de quitter la route des yeux pour décrypter un avertissement sur un écran du tableau de bord. L’affichage tête haute nous a convaincu de son utilité pour une conduite plus sécuritaire et nous souhaiterions qu’il soit installé sur tous les nouveaux modèles. Sur route, la K5 GT est généreuse en puissance. En raison de l’insonorisation, il faut rester les yeux rivés sur le compteur de vitesse pour ne pas fracasser toutes les limites de vitesse autorisées. Disons qu’il ne faut pas avoir le pied trop lourd sur l’accélérateur, car la K5 ne se fera pas prier pour s’en donner à coeur joie, le tout dans un confort remarquable.
     
    À choisir parmi les différentes versions de la K5, nous opterions pour la GT pour tout ce qu’elle offre, aussi bien en puissance qu’en confort et en tenue de route. Mais le prix est plus du double de la version de base, qui se détaille aux alentours de 32 000 $, alors que la GT toute équipée franchit allègrement la barre des 60 000 $. Mais à ce prix, nous avons le plaisir de conduire, la sécurité, de l’espace pour 4 personnes, un coffre profond, un tableau de bord numérique qui se prolonge avec le grand écran d’infodivertissement. Presque la quadrature du cercle, et le tout sans se ruiner à la pompe car la consommation oscille entre 8 et 9 litres aux cent kilomètres selon le style de conduite. En fait la K5 GT renoue avec une tradition qui tend à disparaitre : celle de la berline grand tourisme, un véhicule puissant offrant assez d’espace pour 4 passagers, et surtout dans un luxe ouaté. Les Allemandes commencent à sentir la concurrence les rejoindre et pour un prix bien plus abordable. Quant aux Japonaises, la marque coréenne Kia n’a plus rien à leur envier ni à leur prouver.


    INFOS | www.villemariekia.com

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