Deux pères d’enfants en bas âge d’une petite localité du Gard ont été victimes de violentes agressions homophobes. Une situation dénoncée par l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens.
L’APGL (Association des parents et futurs parents gais et lesbiens) dénonce les faits d’une gravité sans précédent que viennent de subir deux papas et leurs enfants en bas âge, dans une petite localité du Gard où la famille réside avec de violentes agressions (verbales et physiques) à caractère homophobes, les obligeant à être évacués de leur domicile par les forces de l’ordre.
Les auteurs présumés des faits (mineures et de jeunes adultes) ont été interpelés, placés en garde à vue, et seront déférés devant les juridictions concernées dans les semaines à venir pour répondre de leurs actes dans le cadre de différents chefs d’accusation, dont celui de «menace de mort réitérées commises en raison de l’orientation sexuelle des victimes».
«Aujourd’hui encore, alors que vient de se terminer la semaine Journée Internationale de lutte contre l’Homophobie et la Transphobie et que, selon le classement de ILGA-EUROPE recensant les pays européens en fonction de leurs législations pro -LGBTIQ+, où la France est passée de la 13e place à la 4e», l’APGL «déplore que les pouvoirs publics dans la France de 2022, sont impuissants à garantir à une famille parce qu’elle est composée de parents de même sexe, le droit de vivre en toute tranquillité et sécurité sur le lieu de son choix !»
L’APGL interpelle la première ministre Elisabeth Borne, qui, lors de sa prise de fonction, a déclaré que les personnes LGBT+ trouveront en elle et son «Gouvernement un allié pour défendre leurs droits et lutter contre toutes les discriminations» et l’invite «sans plus tarder à prendre des actes concrets accompagnés de moyens suffisants notamment budgétaires, avec l’ensemble de ses ministres concernés».
Rédaction avec APGL