Mardi, 29 avril 2025
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    Uncoupled (Découplés) : sur les traces de Sex in the city!

    Après 17 ans de vie commune et à l’aube de la cinquantaine, Michael pourra-t-il faire son deuil de la fin abrupte d’une vie de couple en apparence parfaite, remettre les pieds à l’étrier et se lancer à nouveau dans la fosse aux lions de la séduction? C’est sur cette prémisse que s‘amorce Uncoupled (Découplés) une série réalisée par Darren Star, créateur de Sex and the City et d’Emily in Paris, et de Jeffrey Richman, producteur de Modern Family.


    C’est au pied des marches du restaurant menant aux festivités surprises de son 50e anniversaire que Colin (Tuc Watkins) révèle à Michael (Neil Patrick Harris) qu’il veut « prendre ses distances » et qu’il a d’ailleurs déjà bouclé ses valises. Une nouvelle qui assombrit un tantinet l’atmosphère! Du jour au lendemain, Michael perd tous ses repères et après une vaine tentative de thérapie de couple, se résout à enterrer sa relation amoureuse. Du moins c’est le discours qu’il tient puisqu’il ne peut s’empêcher d’épier les réseaux sociaux de son ex afin d’identifier celui qui l’a pris dans ses filets. Après tout, la décision de Colin ne peut certainement pas s’expliquer par une simple lassitude à son endroit !!?


    C’est auprès de trois de ses amis qu’il tente de recoller son cœur brisé et son orgueil bafoué. Tout d’abord Billy (Emerson Brooks), un chroniqueur météo qui accumule les rencontres d’un soir, Stanley (Brooks Ashmanskas), propriétaire d’une galerie d’art et éternel romantique et Suzanne (Tisha Campbell), une agente d’immeuble qui partage le même bureau que Michael et n’hésite pas à lui asséner ses quatre vérités. Leur personnalité n’est pas sans évoquer celles des quatre héroïnes de Sex and the City que l’on décrivait d’ailleurs souvent, à l’époque, comme quatre femmes interprétant des rôles d’hommes gais.

    Contrairement aux années 1990, il n’est dorénavant plus nécessaire d’user de subterfuges pour mettre en scène des personnages gais et c’est donc ici pleinement assumé. Les « petites vites » s’enchainent rapidement, la redécouverte des applications de rencontre, le rancard déjà en train de planifier le dixième anniversaire de mariage après seulement trois jours de fréquentation, le jugement parfois positifs ou négatifs des plus jeunes sur les ainés, etc.

    La série est fort sympathique, mais n’innove en rien et son rythme s’enlise malheureusement dans la prévisibilité après le deuxième épisode. Les septième et huitième apportent cependant une heureuse surprise puisqu’elle reprend son rythme, présente des enjeux enlevants et se termine en amenant les personnages au pied de précipices narratifs qui nous rivent littéralement à l’écran. Alors que l’intérêt déclinait, il est ainsi ravivé de plus belle et on ne peut qu’espérer une seconde saison pour trouver réponse aux multiples points d’interrogation soulevés.


    Il faut d’ailleurs sans doute nuancer la comparaison avec Sex in the City, que plusieurs ont maintenant tendance à porter au centuple, alors qu’il faut se rappeler qu’elle dû également trouver sa place et son ton. La première saison avait en effet récolté des critiques assez mitigées et ce n’est que dans sa seconde qu’elle remporta un réel succès critique et populaire. On ne peut donc que souhaiter le même destin à la présente série. Un doublage français est disponible, mais il faut prendre garde puisque la traduction approximative de certains référents culturels n’y rend pas tout à fait justice.


    INFOS | Uncoupled (Découplés) est disponible sur Netflix.

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