Mardi, 22 avril 2025
• • •
    Publicité

    The lightest dark is darker than the darkest light de Nien Tzu Weng

    Du 9 au 12 avril 2025, MAI et Danse-Cité co-présentent la nouvelle création de l’artiste taïwanaise canadienne Nien Tzu Weng, The lightest dark is darker than the darkest light [guāng yīn]. Alliant performance et compositions visuelles futuristes, cette expérience immersive plonge les publics à la découverte d’un paysage onirique, à la croisée de la science-fiction et du manga. Rencontre…

    Ce projet explore tes racines taïwanaises. Comment cela se reflète-t-il dans le spectacle?
    Nien Tzu Weng : Dans [guāng yīn], j’explore mes racines comme un héritage en mouvement, fragmenté et non linéaire. L’espace scénique est un paysage de rêve, imprégné de souvenirs : la douceur des peluches, les néons des marchés nocturnes, les courbes des jardins feng shui. Le ficus, arbre sacré, devient mon allié, témoin des forces invisibles. À travers sons, images et transformations, j’incarne différents archétypes, naviguant entre tradition et modernité. Mon identité diasporique se réfracte ainsi en multiples temporalités, laissant place à la fluidité, la contradiction et la réinvention.

    Nien Tzu Weng – photo © Milo Reinhardt
    (Danse-Cité et Montréal, arts interculturels)

    Ton équipe réunit des artistes numériques et des spécialistes du vidéo mapping et de la réalité augmentée, créant une expérience entre réel et virtuel. Quelle est la place du corps et du tangible dans cette création ?
    Nien Tzu Weng : Mon corps existe dans de multiples états tout au long de [guāng yīn] – il est à la fois hyperréel et désincarné, organique et numérique, interprète et avatar. La réalité augmentée superpose des fragments de mémoire à ma présence, créant des avatars glitchés et des paysages mouvants. Dans cette performance, le corps est à la fois ancré et fragmenté, comme je l’ai souvent ressenti dans ma propre expérience.

    Danse, film, arts médiatiques, vidéo, l’immersion est maximale, l’expérience est multidimensionnelle. Que veux-tu que les publics vivent ?
    Nien Tzu Weng : Je veux que le public ait l’impression d’entrer dans un portail de vie où le temps se courbe, où la mémoire est fluide et qu’il puisse expérimenter différents états de présence, entre l’hyper-stimulation et la contemplation profonde. En fin de compte, j’aimerais qu’il reparte sans réponses, mais avec un sens accru des possibles – l’identité corporelle comme quelque chose de fluide, le temps comme quelque chose d’élastique, et la présence comme quelque chose qui s’étend bien au-delà du physique.

    INFOS | [Guāng Yīn] The lightest dark is darker than the darkest light, de Nien Tzu Weng, du 9 au 12 avril 2025, par Danse-cité, co-présenté avec MAI (Montréal, arts interculturels).

    https://danse-cite.org/

    BILLETS : https://m-a-i.tuxedobillet.com

    Abonnez-vous à notre INFOLETTRE!

    Du même auteur

    SUR LE MÊME SUJET

    LEAVE A REPLY

    Please enter your comment!
    Please enter your name here

    Publicité

    Actualités

    Les plus consultés cette semaine

    Publicité