En 33 après J.-C., le légionnaire Longinus plante sa lance dans le côté droit d’un crucifié afin d’abréger ses souffrances. De nos jours, les morts semblent tomber autour d’un jeune prostitué.
Un flic et un inspecteur d’Interpol se disputent l’enquête ainsi que le corps de ce dernier. Qui peut bien lui en vouloir et pourquoi?
Un roman rédigé en argot parisien et dont la lecture s’avère plaisante, surtout pour la personnalité insolente du prostitué, qui en est le personnage central et le narrateur.
L’auteur pèche cependant en révélant dans les dix dernières pages le fin mot de l’histoire sans que les personnages aient vraiment eu à travailler pour découvrir la vérité. Un raccourci narratif toujours agaçant et qui laisse donc sur sa faim.
L’ensemble aurait mérité d’être davantage travaillé. Il sera toutefois intéressant de voir ce que l’auteur publiera dans le futur.
La ballade des fendus / Jean-Marie Beurq. Béziers Cédex : H&O, 2004. 141p.