Jeudi, 3 octobre 2024
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    Une deuxième langue n’est jamais de trop

    Et dire qu’il y en a qui s’interdisent l’apprentissage d’une langue seconde par peur de perdre la fierté de leur langue française. C’est tout le contraire de la philosophie d’une école de langues réputée du Vieux-Montréal. 

    Yuriko Nadeau d’origine japonaise, est, avec son compagnon Hugues Henssen, la copropriétaire de Point 3 Centre de langues rue Saint-Pierre. Elle s’est rendue compte, alors qu’elle se trouvait à l’étranger, notamment en Ukraine et au Japon, que le Canada et à plus forte raison le Québec, étaient des endroits prisés des étrangers pour apprendre une de nos deux langues officielles.

    Mais elle n’en revient pas d’entendre parfois certaines réflexions sur le fait que la connaissance de l’anglais, par exemple, pouvait mettre en péril la culture francophone. «Je suis d’avis que c’est même un plus, qui n’a rien à voir avec le maintien de la culture francophone. C’est au contraire une ouverture sur le monde». À leur école on enseigne outre le français langue seconde, l’anglais, l’espagnol, le portugais, le japonais et le mandarin. Le coordonnateur du volet académique, Fernando Mosquita, nous dit que chaque apprentissage comporte six niveaux (débutant 1 et 2, intermédiaire 1 et 2 et avancé 1 et 2). Chaque niveau exige six semaines de cours.

    Et ça marche! A l’Université de Cambridge, on a estimé qu’il faut compter 150 heures de cours pour franchir un autre niveau. Les cours sont essentiellement basés sur la conversation ou à partir d’un article de journal. Les profs deviennent alors des metteurs en scène. Conversation oblige. You understand?

    INFOS : point3.com

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