Lundi, 17 mars 2025
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    Ce qu’il y a de Queer dans la musique ce mois-ci !

    Tika — Anywhere but Here
    Basée à Montréal, Tika, est une force créative imparable: mannequin, maquilleuse, programmatrice de festival et musicienne derrière certains des meilleurs slow jams de 2020. Et à travers tout cela, elle est inébranlable dans sa mission de mettre les femmes – en particulier les femmes noires et queer – au premier plan. C’est ce à quoi on peut s’attendre de Anywhere but Here, son premier album à paraître en février. La production des simples déjà sortis — Sideways et Soothing Love — rappelle nos meilleurs souvenirs des années 90 (en particulier le son Toni Braxton), tout en se concentrant thématiquement sur les réalités, la beauté, l’intimité noire et queer, comme l’illustrent puissamment ses vidéos.

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    Eddy de Pretto — Bateaux-mouches
    Le jeune chanteur qui a ému les foules dès son premier album où il livrait, en toute sincérité, sa difficulté à se construire dans un monde où la virilité se confond souvent avec les clichés machistes fait son grand retour. Deux ans après Cure son album écoulé à plus de 300 000 exemplaires, il présente Bateaux-mouches, son nouveau titre accompagné d’un clip. Eddy de Pretto évoque ses débuts, lorsqu’il reprenait des standards pour épater les touristes lors de leurs balades le long de la Seine…

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    Moses Sumney – græ
    Dans un monde obsédé par la romance, Moses Sumney est heureux d’être seul. Après son premier album Aromanticism, Sumney explore encore le rejet du romantisme d’une façon personnelle et aussi politique puisqu’il perçoit celui-ci comme un outil du capitalisme inséparable de la structure patriarcale. græ est un album complexe et il est en même temps si simple de s’y plonger dès la première écoute. Une combinaison magnifique de néo-soul de folk et de Pop Art.

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    ARCA – KiCk i
    ARCA
    est une musicienne et productrice trans ayant travaillé avec des artistes comme Kanye West, FKA Twigs et notamment Björk, qui chante sur le sixième morceau de l’album. KiCk i illustre parfaitement l’évolution de la pop expérimentale contenant une explosion de genres actuels soutenus par des artistes comme SOPHIE pour l’influence hyper pop et Rosalía pour le reggaeton. Avec ce cinquième album, ARCA nous transporte dans un monde fantasmatique, magique et douloureux.

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    Naeem – Startisha
    R’n’b, hip-hop et house, le tout mélangé dans une grosse atmosphère rave, Startisha est l’album sur lequel j’aurais tant voulu suer toute la nuit cette année. Naeem Juwan quitte le pseudonyme Spank Rock qu’il utilise depuis quinze ans pour nous raconter une histoire intime d’un homme noir gai qui a grandi dans la scène rap et club de sa ville natale de Baltimore. Startisha est un rappel très important que la «club music» a été créée par des personnes queers et racisées.

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    Phoebe Bridgers – Punisher
    Les meilleurs albums Indie Rock de ces dernières années sont souvent féminins. Face à la crise du Covid-19 où tant de personnes se sont retrouvées seules face à elles-mêmes. Punisher est un hymne de l’introspection et du self care qui nous a permis de nous sentir un peu moins isolé.es et compris.es grâce à ce disque si sincère où Phoebe Bridgers nous fait part de son journal intime.

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    Honey Harper – Starmaker
    Depuis quelques années, la scène queer est à l’avant-garde du revival country. Avec des artistes comme Orville Peck et Trixie Mattel, on a eu le plaisir de redécouvrir cette musique honnête et remplie de kitsch. C’est au tour de Honey Harper de remplir ce besoin avec Starmaker, En plus d’être une vraie surprise, l’album est d’une beauté et d’une émotion fascinantes.

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