Les boîtes de nuit britanniques – y compris les lieux LGBT – pourraient rouvrir en utilisant des tests rapides de détection du coronavirus, a suggéré le Premier ministre Boris Johnson. Certains sont toutefois sceptique quant à viabilité d’une telle stratégie.
Lors d’une conférence de presse, lundi 15 février, Boris Johnson a déclaré que des tests rapides pourraient être utilisés par «les parties de l’économie que nous n’avons pas pu ouvrir l’année dernière, comme les boîtes de nuit. Cela, en combinaison avec la vaccination, sera probablement la voie à suivre», a-t-il ajouté.
Néanmoins, Boris Johnson a souligné qu’avec le confinement toujours en vigueur outre-Manche, il est «encore trop tôt» et qu’il y avait «beaucoup de discussions à tenir» à ce sujet.
Les propriétaires de bars, clubs, saunas et sexclubs LGBT ont, pour la plupart, manifesté leur impatience face aux décisions imposées par le gouvernement. La plupart des clubs gais sont restés fermés depuis le tout premier confinement en mars 2020, et beaucoup se disent sérieusement en péril.
Certains ont lancé des campagnes de sociofinancement en ligne pour se maintenir à flot. D’autres ont désespérément aménagé leur accès autour du système de restrictions à plusieurs niveaux pour rester ouverts avant que le pays ne soit plongé dans un confinement total.
Un certain nombre de propriétaires de clubs gais ont attaqué le gouvernement pour son approche par à-coups des conditions de réouverture l’année dernière ainsi que le manque de soutien financier de l’état.
Et si les tests rapides sont présentés comme une solution possible par le gouvernement, plusieurs propriétaires croient que le prix prohibitif de chaque test sera un frein à l’entrée pour plusieurs clients. Rappelons que les tests rapides ne sont pas gratuits et qu’il en couterait entre 7 et 14 livres (entre 13 et 26 dollars canadien) par test…