La plainte pour «viol sur mineur» à l’encontre du chroniqueur de télévision et personnalité des réseaux sociaux Jeremstar a été classée sans suite, a confirmé, mercredi 16 juin dans la soirée, le procureur de Nîmes, Eric Maurel.
«Je confirme le classement sans suite pour Jérémy Gisclon» – le vrai nom de Jeremstar – «et des poursuites contre Pascal Cardonna», un cadre nîmois de France Bleu, «pour de multiples infractions à caractère sexuel impliquant des mineurs», a fait savoir M. Maurel.
Jeremstar avait publié mercredi après-midi un communiqué dans lequel il annonçait en citant le parquet nîmois qu’aucune infraction» n’avait été retenue contre lui.
«Dénonciations calomnieuses, diffamations et faux témoins, j’ai vécu un enfer qui m’a littéralement détruit», assure le blogueur. «Un jeune homme que je n’avais jamais vu de ma vie avait déposé plainte contre moi en mentant… », ajoute-t-il, déplorant avoir été «condamné par le tribunal populaire des réseaux sociaux».
À la suite de cette affaire, Jeremstar dit avoir été «lâchement viré de la chaîne C8 alors qu’il vivait son rêve et qu’il construisait sa carrière télé chez Ardisson». «Trois ans et demi pour que la justice déclare que je suis innocent. Ces trois ans et demi auront été les plus longs de ma vie», souligne Jeremstar, qui a porté plainte contre ses accusateurs et dit avoir «hâte que ces gens qui ont détruit [s]a vie paient».
En janvier 2018, un étudiant de 18 ans avait déposé plainte à Nîmes pour «viol sur mineur» à l’encontre des deux hommes qui étaient également visés par des faits de «corruption de mineur», «agression sexuelle» et «recours à la prostitution».