Mercredi, 26 mars 2025
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    Young Royals: la romance gaie réussie

    Aux antipodes des ados hypersexuels de la série Élite, cette nouvelle fiction calibrée pour un public adolescent, est sincère aussi bien dans sa photographie que son scénario. Young Royals est une agréable surprise, une réussite à voir.


    Débarquée sans qu’on l’attende, cette production originale suédoise s’impose déjà comme une très bonne série pour ados, sans doute l’une des plus sensibles du catalogue de Netflix. Créée par Lisa Ambjörn, cette série retrace le quotidien improbable du jeune Wilhelm qui s’avère être le fils cadet de la Reine de Suède. Après qu’une altercation avec un inconnu à la sortie d’une discothèque ait fait le tour des réseaux sociaux et donné une mauvaise image de la monarchie, il est envoyé contre son gré dans un internat réservé aux élites suédoises, le prestigieux institut Hillerska.

    Bien que sur place, il est accueilli par son cousin August, un ado obsédé par les apparences, l’adaptation de Wilhelm dans l’établissement est difficile — c’est le moins qu’on puisse dire — jusqu’à sa rencontre avec Simon, un camarade de classe, issu de l’immigration et d’un milieu moins favorisé. Contre toute attente, des sentiments commencent à naître entre les deux et l’attraction est mutuelle, et Wilhelm s’interroge sur le genre de vie qu’il souhaite réellement mener, entre liberté et devoir, jusqu’à ce qu’une tragédie survienne.


    Bien que Young Royals  focalise en grande partie sur l’univers doré d’adolescents riches qui évoluent dans un microcosme privilégié, on est loin de la superficialité de Gossip Girl. La fiction nordique adopte un parti pris naturaliste, autant dans sa réalisation que dans ses personnages. Les différents étudiants de Young Royals sont maladroits, manquent de confiance en eux, ont des boutons d’acné et — détail d’importance — ont l’air de véritables adolescents. En termes de réalisme, la série place la barre très haute.

    Au final, Young Royals coche toutes les cases requises et s’avère être un divertissement sensible, avec beaucoup de cœur. On n’y trouve pas que des apollons hypersexués d’Élite comme argument de vente — bien que Omar Rudberg est canon et très touchant dans le rôle de Simon et que Malte Gardinger dans le rôle d’August se laisse (très bien) regarder —, mais son humanité en fait une œuvre bien plus intéressante. On espère vivement une seconde saison.


    INFOS | Young Royals — À voir en rafale sur NETFLIX.

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