Les bars et les restaurants au maximum de leur capacité dès le 1er novembre

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Bar gai

Les bars et les restaurants du Québec pourront de nouveau fonctionner au maximum de leur capacité dès le 1er novembre. Le gouvernement en a fait l’annonce par communiqué jeudi. La présentation du passeport vaccinal et le port du masque lors des déplacements resteront en place. L’interdiction de danser, chanter et d’assister à des spectacles debout demeurera cependant en vigueur, confirme le gouvernement.

Actuellement, les bars ne peuvent accueillir que 50% de la capacité maximale prévue au permis d’alcool, entre autres restrictions en vigueur au Québec.

Parmi les nouvelles mesures d’assouplissement attendues, il sera possible de réduire la distance entre les tables à un mètre, au lieu de deux. Si la distance est inférieure, des mesures barrières devront être appliquées (comme le Plexiglas), a ajouté le ministère de la Santé et des Services sociaux.

En ce qui concerne le nombre de personnes par table au restaurant, un maximum de 10 personnes par table ou les occupants de trois résidences privées par table pourront être ensemble, précise le communiqué.

Pour bien des restaurateurs, toute mesure d’assouplissement, est une bouffée d’air frais.

De plus, les heures d’ouverture habituelles pourront s’appliquer de nouveau, et les bars pourront donc demeurer ouverts jusqu’à 3 h du matin. Actuellement, les établissements qui servent de l’alcool ne peuvent le faire que jusqu’à 1h et doivent fermer leurs portes à 2 h.

Et si les réservations de groupes sont autorisées sans limite de participants, tous les participants devront être assis à leur place et porter le masque lors des déplacements. Les restaurateurs et les tenanciers de bars continueront donc de faire face à des défis, surtout que les subventions pour le loyer vont se terminer et que le tourisme n’a pas encore vraiment redémarré.

Sans compter que le coût de la main-d’œuvre a augmenté dans les six derniers mois au minimum de 30 % en cuisine. De plus, les employés se font rares, mais plusieurs propriétaires contactés se montrent néanmoins raisonnablement optimistes. C’est clair que la main-d’œuvre est un enjeu, mais la plupart ont l’impression que ca va être mieux dans ces conditions-là, comme plusieurs avaient de la difficulté à garder leurs employés, parce que c’était du court terme et n’arrivaient pas à faire des horaires sur du plein temps.

Ce nouvel assouplissement s’ajoute à la permission accordée depuis le 8 octobre aux salles de spectacles où les places sont assignées d’être complètement remplies.

LA DÉCEPTION…
La (très) grande déception touche la prolongation de l’interdiction de danser. L’interdiction des soirées de karaoké et l’interdiction d’assister debout à des spectacles demeureront également en vigueur, du moins pour le moment.

Montréal capitale reconnue pour son nightlife est donc maintenant l’une des rares villes au monde, à encore réprimer les popotins. Quand on regarde partout en Occident, en Europe ou aux États-Unis, c’est légal de danser à l’intérieur… et souvent sans même porter de masque.

Mais avec le passeport vaccinal, quels sont les risques réels de transmission de la Covid 19 en boîte de nuit ? Pourquoi ne pourrait-il pas y avoir une vie nocturne comme c’est le cas en Europe où les taux de vaccination sont moins élevés qu’au Québec et où le port du masque n’est plus obligatoire en boite de nuit?

Rappelons qu’en août, le propriétaire d’une discothèque a poursuivi la Ville de Berlin pour contester la fermeture imposée à son établissement en raison de la lutte contre la COVID-19. Le tribunal de Berlin a statué qu’il était discriminatoire d’empêcher les boîtes de nuit de fonctionner, depuis que le gouvernement allemand ait imposé la mise en place d’un passeport sanitaire pour les lieux publics. Suite à cette action judiciaire, les clubs de Berlin ont rouvert maintenant et fonctionnent à plein rendement, et ce, sans masque ni distanciation.

En septembre, à la suite de manifestations festives rassemblant plus de 150 000 personnes dans une dizaine de villes, les Pays-Bas sont devenus le dernier pays d’Europe à permettre de nouveau la danse en intérieur.

Sur les réseaux sociaux, les bannières et les publications utilisant le mot-clé #openthedancefloors se multiplient pour faire pression sur le gouvernement Legault. Et une pétition réclamant le «rétablissement du droit de danser au Québec» a récolté plus de 5400 signatures en date du 14 octobre.

Pour ajouter votre voix à cette pétition, c’est ici.

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