En toute simplicité, Antonio Ortega s’identifie comme « humain ». Un être qui vit avec un homme, mais qui est d’abord amoureux d’une âme complice. C’est également un couturier de renom dont les créations font tourner les têtes lors de défilés en Europe, sur la scène musicale et dans les rues de Montréal. Rencontre avec un entrepreneur inspirant que Desjardins appuie depuis 20 ans.
Piqûre pour la haute couture
Dès ses huit ans, Antonio sait qu’il vivra de l’art. Il se passionne pour la peinture, la sculpture, la danse et le théâtre. Il feuillette des magazines de mode et fabrique ses premières pièces. « Tôt, j’ai réalisé tout ce que je pouvais transmettre à travers ma pensée et mes mains », explique le créateur.
Il étudie le stylisme au Mexique et perfectionne sa technique auprès des communautés autochtones. Il développe ses talents au sein d’une grande entreprise à Mexico, où il dirige un atelier produisant des costumes pour le cinéma et la scène. Mais il se rend vite compte que la sécurité d’un emploi rémunéré, ce n’est pas pour lui. Ou du moins, qu’il lui faut plus que ça.
« Plutôt que de chercher de l’eau dans le désert, je voulais être celui qui en donne. Je souhaitais devenir la source où d’autres s’abreuvent. »
Il s’envole pour Paris et y poursuit ses études. Il est convaincu qu’il finira tôt ou tard par fonder sa propre entreprise, alors pourquoi attendre plus longtemps ? Une nouvelle griffe voit le jour.
Créer l’authenticité humaine
Antonio Ortega connaît une ascension fulgurante depuis son arrivée à Montréal, en 2003. Il manie aujourd’hui ciseaux et ruban à mesurer afin de concevoir des pièces uniques pour des artistes de la scène et des groupes de musique. Il développe des collections exclusives pour de grandes marques. Des individus ont aussi recours à ses services tout simplement pour se sentir bien, élégants et attirants dans des vêtements à leur image.
« Ma mission est de dessiner et de créer, de donner une authenticité à l’être humain, à la personne et au corps », résume-t-il. Il s’amuse autant à donner vie à des œuvres éphémères complètement délirantes pour des événements internationaux que des vêtements durables et méticuleusement faits à la main, conçus pour être portés au quotidien.
Embrasser la différence
Le couturier se montre reconnaissant d’avoir baigné toute sa vie dans le milieu artistique, une industrie généralement accueillante des gens de tous horizons. C’est plutôt en sortant de ce cadre qu’il a parfois l’impression d’être perçu différemment, de se voir assigner une étiquette ou une lettre. « J’assume pleinement qui je suis en tant que personne et j’en suis fier. À un point tel que les gens l’oublient, et ça devient alors une façon de m’imposer pacifiquement. »
Lors des défilés, l’artiste se montre sensible à la différence en habillant des corps plus variés que les stéréotypes et les standards de beauté habituels. Si on voit désormais davantage de mannequins de différents âges et de différentes identités, c’est grâce à des gens de vision comme lui qui font évoluer les choses. « On a une voix ; utilisons-là », ajoute le couturier.
L’immense valeur de l’art
L’art contribue directement à la vitalité économique et à la fierté locale. La musique, le cinéma, l’écriture, la culture, la mode, la scène et d’innombrables autres moyens d’expression reflètent l’identité d’un peuple. Comme le fait Desjardins, les entreprises ont tout à gagner à s’associer aux artistes qui sont prêts à laisser parler une partie de leur âme dans chaque œuvre.
« Nos créatrices et nos créateurs ont du talent. Ayez le courage d’aller chercher leur vision pour concevoir quelque chose d’unique, d’authentique, qui fera rayonner la ville. Voire, tout le pays. »
Desjardins : un partenaire sur qui on peut compter Les défis à surmonter — qu’ils soient de nature financière, organisationnelle ou personnelle — font partie de l’entrepreneuriat, surtout lorsqu’on part de zéro. « Mais c’est très gratifiant de réussir à bâtir ce dont on a toujours rêvé », ajoute le couturier. L’industrie de la mode est ponctuée d’urgences, de délais serrés et de transactions internationales à effectuer, sans possibilité de reporter un soir de première.
Heureusement, Antonio reconnaît en Desjardins un partenaire d’affaires réactif et agile qui l’accompagne depuis ses débuts.
« C’est vraiment très facile et rapide de communiquer avec Desjardins, rapporte l’entrepreneur. Je me sens bien épaulé et mes prestataires de services sont payés à temps. »
Antonio Ortega souligne également la solidarité de Desjardins vis-à-vis les entrepreneurs qui, comme lui, ont été sévèrement ébranlés par la pandémie. « Je savais que je pouvais compter sur leur appui pendant que mon entreprise traversait une période difficile », raconte-t-il. Rappelons que l’institution financière avait alors instauré différentes mesures d’allègement et accompagné sa clientèle d’affaires dans l’obtention de l’aide financière du gouvernement fédéral.
L’importance de l’équité, la diversité et l’inclusion chez Desjardins
Desjardins est convaincus que la diversité de genre, d’origine, de culture, de religion, d’âge, d’expérience, d’orientation sexuelle et de capacités est une richesse. D’ailleurs, de plus en plus de recherches démontrent qu’une plus grande diversité peut améliorer le rendement des sociétés. Pour l’institution financière, un milieu de travail équitable, diversifié et inclusif lui permet de mieux répondre aux besoins de ses membres, de sa clientèle, de ses équipes et des communautés dans lesquelles nous œuvrons.
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etudes-economiques/canada-femmes-emploi-revenu-richesse-7-mars-2024.pdf
https://www.desjardins.com/qc/fr/a-propos/communaute/equite-diversite-inclusion.html