Jeudi, 12 décembre 2024
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    75 % des Québécois s’opposeraient à l’étalement urbain

     Lors de son Congrès annuel, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a dévoilé les résultats d’un sondage exclusif réalisé en partenariat avec la firme Léger, portant sur le phénomène du « pas dans ma cour ». Cette enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population québécoise (plus de mille personnes) révèle les conditions favorables à l’acceptabilité du développement de projets immobiliers dans un contexte de crise historique de l’habitation.   

    L’étalement urbain : un enjeu préoccupant
    Le sondage révèle que près de 75 % de la population québécoise s’inquiète de l’impact des nouveaux projets dans des zones non développées, telles que les terres agricoles et les milieux naturels, en raison de leur potentiel à nuire à l’environnement et à l’autonomie alimentaire. Cette donnée montre un rejet marqué de l’étalement urbain, renforçant l’idée que la densification dans les zones urbaines déjà existantes est la solution.      

    Pour l’APCHQ, ce constat confirme qu’il faut densifier des zones urbaines déjà existantes, pour développer des projets à la fois attrayants et respectueux des préoccupations environnementales. «Densifier, c’est créer des quartiers vivants et économiquement dynamiques, tout en limitant l’impact sur les terres agricoles et les espaces naturels sensibles. En augmentant les espaces verts, en améliorant les infrastructures et en favorisant des environnements de vie bien pensés, nous pourrons faire face au phénomène du pas dans ma cour», souligne Maxime Rodrigue, président-directeur général de l’APCHQ.

    Les conditions favorisant l’acceptation de projets de grande densité 

    • Augmenter les espaces verts (48 %)
    • Améliorer les infrastructures (45 %)
    • Construire des habitations qui respectent l’environnement (41 %) 

    En misant sur des projets densifiés et bien intégrés, il est possible de respecter les attentes de la population québécoise, tout en bâtissant en milieu urbain un avenir qui répond aux besoins de toutes et tous, pour ainsi mettre un terme au phénomène du « pas dans ma cour ».

    Le Congrès de l’APCHQ sera l’occasion d’échanger également au sujet des autres freins à une résolution de la crise de l’habitation : l’état des infrastructures, la relation entrepreneur•e-municipalité et la relation des entrepreneur•e•s avec Hydro-Québec, pour n’en citer que quelques-uns. 

    Pour consulter l’étude

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