Qui ne se souvient des contes qui ont bercé notre enfance? Le genre fascine encore et toujours une ribambelles de grands… et de moins grands.
C’est donc avec un grand plaisir que je me suis lancé dans la lecture d’un recueil de contes écrits par Peter Cashorali et largement inspirés des récits traditionnels de Grimm, Perrault et Mme Leprince de Beaumont
Les récits laissent place à un bel imaginaire et intègrent les réalités de la communauté gaie contemporaine : les relations de couple (Le pêcheur et son amant), la sortie du placard (Le vampire), la sexualité (Le Beau & la Bête), l’amour (L’homme qui aimait un pigeon) et le VIH (Outroupistache).
Ceux qui aiment les contes se régaleront sans aucun doute à la lecture de ces récits et plusieurs se surprendront même à réprimer une larme. Il faut toutefois garder à l’esprit qu’il s’agit avant tout de contes destinés à être racontés et non de récits littéraires où une place prédominante serait laissée au style (comme c’est le cas de Perrault, par exemple). Il ne s’agit donc pas d’une prose très complexe.
C’est cependant un réel plaisir que de renouer avec ces récits, en solo ou bien blotti au creux des bras votre amant pour lui en faire la lecture avant de sombrer dans les bras de Morphée.
Princes charmés : contes gay, de Peter Cashorali. Montblanc : H&O, 1999. 191p.